Le droit naturel désigne les droits de l'homme qui lui sont attribués par sa nature humaine indépendamment de toute caractéristique individuelle. Le droit naturel s'oppose au droit positif établi par la législation émanant des hommes. On distingue droit naturel classique et droit naturel moderne. Nous allons tenter de clarifier les éléments qui introduisent cette modernité tout en mettant en évidence l'héritage du droit naturel classique.
[...] Leclerc, Leçons de droit naturel, 1934). Le droit naturel s'oppose au droit positif établi par la législation émanant des hommes. On distingue droit naturel classique et droit naturel moderne et nous allons tenter de clarifier les éléments qui introduisent cette modernité tout en mettant en évidence l'héritage du droit naturel classique. Droit naturel classique Aristote différenciait droit naturel à valeur universelle et droit positif assimilé au pouvoir provisoire en place. La pensée de Chrysippos, un des inspirateurs principaux de la philosophie stoïciste, explora le droit naturel de manière plus détaillée. [...]
[...] À travers sa raison l'homme prend connaissance du droit naturel. La théorie du contrat social occupe une place centrale dans le droit naturel rationaliste. Selon celui-ci, les hommes vivaient auparavant à l'état de nature sans lois instituées par les hommes. L'égalité et la liberté régnaient. À travers un contrat, le contrat social, s'est néanmoins créé un mode de gouvernement commun. Ce contrat est fondé sur le principe pacta sunt servanda, les contrats doivent être respectés À travers le contrat social, les individus renoncent à leur liberté au profit d'un dirigeant désigné qui a le droit de légiférer. [...]
[...] Droit naturel moderne Avec la Renaissance, le droit naturel antique et stoïcien est révisé. Le développement de la pensée aboutit à un droit naturel rationaliste et non- religieux. On dit que le fondateur du droit naturel moderne est Hugo Grotius. À l'instar des stoïciens, Grotius soutenait que les droits de l'homme sont inhérents à sa nature et font partie de la création de Dieu. Le droit naturel est comparé aux lois de la logique et de la mathématique, éternelles et inchangeables, même par Dieu. [...]
[...] La rupture moderne s'établit en premier lieu au niveau de la notion divine. Chez les classiques, l'homme est un sujet divin, alors que les hommes le considèrent comme individu. Ses droits sont désormais inviolables non pas parce qu'ils lui viennent de Dieu, mais parce qu'il est un homme par nature. L'idée essentielle, commune et transcendante est celle d'un ensemble de droits dont disposent tous les hommes de tous les temps qui ne peuvent ni doivent être bafoués par le droit positif et ses conjonctures culturo-temporelles. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture