droit naturel, Aristote, opinion des hommes, sophistes, harmonie universelle
Tout d'abord, le droit naturel est supposé être universel et non arbitraire, il a la même puissance partout et n'est pas tributaire de l'opinion des hommes tandis que le droit positif est propre à chaque société.
Le droit positif chez Aristote est un droit vivant, il évolue en fonction des mutations de la société. La confusion a pu se faire puisque en grec et en latin, un seul terme est disponible pour définir à la fois le juste et le légal (respectivement dikaion et jus). Les sophistes ont été les premiers à envisager le caractère conventionnel du droit, alors que Platon fait appel à la justice uniquement présente dans le monde des idées.
[...] Les États sont tenus de reconnaître la primauté du droit naturel sur le droit volontaire. Le droit naturel consiste dans certains principes de la Droite Raison, qui nous font connaître qu'une action est moralement honnête ou déshonnête selon la convenance ou la disconvenance qu'elle a avec une nature raisonnable et sociable et par conséquent que dieu, qui est l'Auteur de la Nature, ordonne ou défend une telle action Ces règles se fondent essentiellement sur des principes moraux, qui sont également très proches de ceux des théologiens. [...]
[...] Précisons qu'il est plus proche de stoïcisme et de l'aristotélisme par le caractère cosmopolite du droit naturel. Celui ci ne concerne pas seulement l'homme de la cité mais l'humanité toute entière, l'homme dans la généralité de son espèce. Grotius démontre que la situation internationale actuelle résulte d'une multitude d'Etats indépendants en conflit ponctuels et il s'agit de construire un pouvoir fort afin de faire régner la paix en ce que les hommes sont fait pour vivre ensemble. Le droit naturel prescrit des modes de règlement pacifique des différends entre États. [...]
[...] Il ouvre le chemin de la politique autonome des autorités civiles assurant l'indépendance de l'état vis a vis de dieu, il s'efforce d'empêcher ainsi la dictature d'une Eglise omnipotente. La rationalité que la loi naturelle renferme met ses idées à l'abri de toute interprétation extrémiste qui verserait dans le fanatisme. Il affirme l'indépendance politique de la souveraineté. il s'efforce d'empêcher ainsi la dictature d'une Eglise omnipotente. [...]
[...] Le droit résulterait de l'instinct social des hommes. Chez Aristote, le droit naturel immobile qui contribue à l'harmonie universelle et assure le maintient du cosmos ne concerne que le monde des divinités. Ils diffèrent également sur la nature du droit naturel : pour Aristote les lois naturelles sont celles que l'on trouve dans la nature, des lois non écrites, celles des ancêtres. Grotius suggère l'autonomie de la raison qui peut appréhender le juste sans avoir recours à la puissance divine, mais en aucun cas il met en doute l'existence de dieu. [...]
[...] Le droit positif chez Aristote est un droit vivant, il évolue en fonction des mutations de la société. La confusion a pu se faire puisque en grec et en latin, un seul terme est disponible pour définir à la fois le juste et le légal (respectivement dikaion et jus). Les sophistes ont été les premiers à envisager le caractère conventionnel du droit, alors que Platon fait appel à la justice uniquement présente dans le monde des idées. Aristote refuse à la fois le conventionnalisme des sophistes et l'idéalisme juridique de Platon. [...]
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