Droit, justice, morale, obligation morale, Kant, séparation kantienne, justice subjective, justice objective, Platon
Kant sépare clairement morale et droit. Mobile pas le même pour la législation morale et la législation juridique. Dans la législation morale, le mobile qui doit inspirer mon acte est le seul respect que j'éprouve pour la Loi, parce que c'est la loi, et non la crainte d'une sanction en cas de violation de la Loi. Ainsi, quand on passe de la morale au droit, on ne s'intéresse plus au mobile qui pousse à agir, mais à la seule légalité de l'action, peut importe le mobile qui inspire l'action, pourvu que celle-ci soit légitime. (le mobile peut être moral ou non). Pour la morale =) on s'intéresse à l'intention, celle-ci doit être juste. (seul respect de la loi, désintéressement).
[...] Vertu toujours juste milieu ! La répartition juste ne consiste en aucun cas à donner à chacun la même chose. C'est une répartition, qui ne suppose pas une stricte égalité, mais qui consiste à donner à chacun ce qui lui revient, en évitant l'excès et le défaut. Le Jugement de Salomon p 839 - justice distributive : c'est la justice qui répartit les honneurs et les richesses au sein de la cité. Répartition non égale mais en fct du mérite. [...]
[...] La vie morale doit rester le fruit d'un engagement libre. Il faut éviter : - l'Etat totalitaire voulant imposer des normes morales en violant la liberté de conscience des citoyens - l'Etat libéral laxiste qui permettrait de tout et déboucherait sur l'anarchie morale Le droit ne s'impose donc pas seulement de l'extérieur à l'individu, il a besoin de l'adhésion intérieur et de la ratification des citoyens : sans cela, on tomberait dans un Etat mécanique, où tout comportement serait obtenu par la force de la contrainte. [...]
[...] Cette adaptation fait que le juste ne sera pas le même selon les pays. Critère essentielle d'une action injuste une volonté d'injustice, volonté de léser quelqu'un. Cette insistance sur le caractère volontaire ou non d'un acte permet à Aristote d'établir une gradation quant à la culpabilité d'un acte : la simple faute quand l'action est accomplie avec méconnaissance de la règle. La méprise = acte commis d'une manière involontaire, il y a connaissance de la loi. L'injustice = volontaire et fait en pleine connaissance de la loi. [...]
[...] De la vertu à le justice institutionnelle : le sens de la justice. De la justice subjective à la justice objective : nature de la vertu de la justice chez Platon Platon dans La République livre II l'histoire de l'anneau de Gygès p 836 Cette histoire montre que l'homme n'est pas juste de son propre fait (être juste = agir dans le sens du bien commun, être injuste user d'un pouvoir pr satisfaire ses intérêts propres au détriment du bien commun), mais de manière indirecte. [...]
[...] Coercition de nos désirs est ici interne (loi établie par moi-même), sanction interne = sentiment de remords Kant reconnaît que les devoirs moraux et juridiques peuvent coïncider, se rencontrer sur un même objet. Par exemple, dans l'obligation de respecter un contrat (devoir moral = respecter ses promesses, devoir juridique = respecter contrat) Parfois aussi conflit entre les deux devoirs Est-ce encore un devoir de respecter la loi si elle nous parait injuste ? Le droit ne nous semble respectable que s'il est conforme à la morale. [...]
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