Contrainte physique, obligation morale, liberté, force illégitime, désobéissance
Selon Rousseau, le droit est celui « du plus fort ».
Il veut fonder le droit sur le fait de la force.
Cependant c'est un raisonnement par l'absurde car la thèse du droit du plus fort se contredit dans ses termes.
Opérer la force et le droit relève de deux sphères différentes :
- La contrainte physique
- L'obligation morale
Il dit lui-même qu'il est impossible de conserver la force par elle-même. L'opération consiste à glisser d'une sphère à l'autre ou l'obéissance par contrainte devient une obéissance morale.
[...] Le droit et le fait appuyé de la thèse de Rousseau Selon Rousseau, le droit est celui du plus fort Il veut fonder le droit sur le fait de la force. Cependant c'est un raisonnement par l'absurde car la thèse du droit du plus fort se contredit dans ses termes. Opérer la force et le droit relève de deux sphères différentes : - La contrainte physique - L'obligation morale Il dit lui-même qu'il est impossible de conserver la force par elle-même. [...]
[...] La prudence n'a pas de valeur morale chez Rousseau. La prudence a un sens essentiel en politique alors que sur le plan moral elle devient hypocrisie, mascarade. Selon Lafontaine dans la fable Le loup et l'agneau, la raison est celui de plus fort et toujours la meilleur Lorsqu'on peut se soustraire d'une force illégitime, il faut le faire au nom du droit qui légitime la force. Le droit du plus fort est une imposture car la désobéissance serait légitime. L'obéissance relève d'une liberté occasionnelle. [...]
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