Sur le plan politique, le Haut Empire se caractérise avant tout par une forte instabilité du pouvoir impérial, en effet au IIIème siècle, en 50 ans plus de vingt régnants se succèdent à l'Empire, tous sont désignés par l'armée, et pratiquement tous seront assassinés.
L'omnipotence de l'armée jusque dans la désignation de l'empereur permet de définir cette période d'anarchie militaire, en effet, les menaces aux frontières sont permanentes, le pouvoir impérial a besoin d'une armée solide et efficace, d'où un renforcement des prérogatives de cette dernière. L'empereur est l'otage de l'armée comme le montre par exemple l'empereur Probus, nommé empereur par ses propres soldats en 276, dernier régnant du principat.
[...] La Gaule n'exporte plus, les routes ne sont plus entretenues, l'usage de la monnaie se raréfie et les villes se dépeuplent. Enfin, sur le plan religieux, l'Église joue un rôle très important : un rôle moral puisqu'elle donne son appui au roi, l'excommunication étant l'arme des évêques. Elle dispose d'un rôle intellectuel également, en effet la notion de clercs devient synonyme de la notion de savants. Un rôle économique également, car les moines doivent travailler : défricher les cultures, créer des monastères. Un rôle administratif enfin, puisqu'en effet, la hiérarchie ecclésiastique supplante l'administration laïque locale. [...]
[...] Contexte historique général (époque franque) : De 481 à 987 Sur le plan politique, on constate un manque d'unité de la Gaule mérovingienne avec la loi salique qui fixe les règles de successions au trône. Il existe par ailleurs différents types de régimes en Aquitaine, Burgonde, Neustrie et Austrasie. À noter que les guerres civiles font rage entre ces deux derniers états. L'époque mérovingienne se caractérise également par sa brutalité des mœurs à savoir l'anarchie, le désordre, la trahison, mais aussi les déloyautés familiales des princes qui sont l'exemple même de la perfidie, et de rivalités sanglantes puisqu'ils se font la guerre pour l'héritage. [...]
[...] Le pouvoir central n'existant pratiquement plus, il exploite sa puissance, celle de commander de punir, comme un élément de son patrimoine. Le seigneur entretient des rapports de domination sur ses paysans : domination économique, et politique qui laisse voir une certaine privatisation de prérogatives de puissance publique. [...]
[...] Différents contextes historiques généraux nécessaires à la rédaction de tout commentaire de texte ou dissertation d'Histoire des Institutions (de -27 av. J.-C. au XIIIe siècle) Sur le plan politique, le Haut Empire se caractérise avant tout par une forte instabilité du pouvoir impérial, en effet au IIIe siècle, en 50 ans plus de vingt régnants se succèdent à l'empire, tous sont désignés par l'armée, et pratiquement tous seront assassinés. L'omnipotence de l'armée jusque dans la désignation de l'empereur permet de définir cette période d'anarchie militaire, en effet, les menaces aux frontières sont permanentes, le pouvoir impérial a besoin d'une armée solide et efficace, d'où un renforcement des prérogatives de cette dernière. [...]
[...] Sur le plan politique, Dioclétien a mis en place le régime à 2 régnants, la dyarchie dyas : deux et arkhê : le commandement), et par la suite la tétrarchie tetra : quatre et arkhê le commandement). Ce pouvoir exercé conjointement répond à deux objectifs qui caractérisent cette période de l'empire : il faut combattre l'envahisseur toujours présent aux frontières de l'empire, et envisager des réformes, car les institutions républicaines souffrent. Le Bas Empire se caractérise également par une crise économique, le coût trop élevé des travaux publics, la hausse des impôts et surtout le financement de l'armée devenue professionnelle, percevant la solde. [...]
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