Crise de l'Ancien régime, crise des institutions, crise de la justice, causes sociales et économiques, Absolutisme, Monarchie, États généraux, Parlements
L'Ancien Régime correspond aux trois derniers siècles qui précèdent la Révolution, c'est-à-dire les XVI, XVII et XVIIIes siècles.
À partir de 1750, l'Absolutisme est contesté. L'on comprend que les institutions royales doivent être réformées, car elles ne conviennent plus. En effet, il y a une crise des institutions et l'on prend conscience que les institutions monarchiques ont mal vieilli. Le roi concentre entre ses mains tous les pouvoirs et les contrôles comme les pouvoirs politique, judiciaire ou financier. Même si le roi délègue son pouvoir, il s'efforce de contrôler les institutions travaillant en son nom. Le problème qui va se poser est que la Monarchie se coupe de ses sujets. L'intendant, qui correspond au préfet d'aujourd'hui, est celui à la tête de la province, et est un agent du roi assurant le relai entre la population et ce dernier. Il est aux ordres du roi et il peut être révoqué. Le roi se range derrière ses intendants.
[...] De même, à l'époque il n'y avait pas de publicité des débats criminels. De plus, tout accusé ne peut pas avoir d'avocat comme en matière criminelle car le criminel pouvait se défendre seul. Le recours à la torture est également pratiqué et son objectif était d'obtenir des aveux qui constituaient une preuve parfaite. En pratique, la torture n'est plus pratiquée depuis 1760 car les magistrats ont compris que l'on pouvait obtenir des preuves autrement qu'en la pratiquant. Il y a aussi des causes idéologiques de la crise de l'Ancien Régime. [...]
[...] L'intendant, qui correspond au préfet d'aujourd'hui, est celui à la tête de la province, et est un agent du roi assurant le relai entre la population et ce dernier. Il est aux ordres du roi et il peut être révoqué. Le roi se range derrière ses intendants. En réalité, les habitants du royaume se disent qu'ils ne peuvent pas s'exprimer par le vote par exemple, parce que les États généraux du royaume ne sont plus réunis depuis 1614. Les États généraux sont une assemblée dans laquelle on trouve les trois ordres du royaume, à savoir : le Clergé, la Noblesse et le Tiers État. [...]
[...] Voltaire réclame une abolition de la torture et une amélioration de la justice dans le Royaume de France. Il défend également d'autres idées comme celle de la tolérance religieuse ; 3. Rousseau dans "Le contrat social" énonce l'idée de la souveraineté populaire. Il faut que le peuple soit souverain et s'il est souverain, la loi est l'expression de la volonté générale. Il y a aussi des causes sociales et économiques à cette crise de l'Ancien Régime. Depuis les années 1750, il existe des tensions entre les privilégiés, c'est-à-dire la Noblesse et le Clergé, et le Tiers État. [...]
[...] Le Roi se dit que le climat sera meilleur plus tard. Or, les conditions se sont aggravées . En 1788, la Monarchie va se résigner (car les Doléances sont nombreuses) et le Roi décide de convoquer les États généraux pour 1789 à Versailles. Le Roi y a été contraint au vu de la situation du Royaume. À l'époque, le Roi voulait lever de nouveaux impôts : il était donc obligé de réunir les États généraux comme les parlementaires lui ont rappelé. [...]
[...] Les magistrats sont des officiers. Il existe également le principe de vénalité et d'hérédité des offices. Il y a alors création de familles de parlementaires qui sont complètement à l'abri du pouvoir royal dans la mesure où le roi ne peut pas les révoquer. Ils ont ainsi une grande force qui leur permet de s'opposer à la monarchie. Les magistrats sont très actifs jusqu'en 1788 afin de lutter contre elle. Le Parlement est une cour de justice et les magistrats sont des juges. [...]
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