Consulat de Pompée, Rome, talents militaires, popularité, Crassus, politique populaire
Pompée est né en 106, appartient à une famille de la vieille noblesse romaine plébéienne. Pompée était fils de consul et s'est rallié à Scylla dès 83 avec deux légions. Il remporte des succès importants en Etrurie, en Sicile et en Afrique. Scylla le salue imperator et se fait appeler « Le Grand » ou magnus. Assez vite, les relations entre Scylla et Pompée se dégradent, car Pompée entend bien célébrer un triomphe en 80 alors qu'il n'a que 25 ans et qu'il n'a eu aucune magistrature (il faut avoir été élu magistrat avec imperium plusieurs fois) et qu'il n'avait un imperium pro-prétorien donné par le Sénat. Scylla ne lègue rien à Pompée, mais Pompée reste pro-syllanien et on a recourt à lui pour écraser Lépide, un consul élu en 78, marianiste, qui veut utilise son accession au pouvoir pour remettre en cause les réformes de Scylla. Pompée est chargé d'aller combattre Sertorius. Il rallie les populations locales aux côtés des Romains et en 71, il rentre à Rome pour se présenter au consulat, mais il doit affronter Crassus, un autre fidèle de Scylla.
[...] Les réformes syllaniennes tombent à l'eau : ce sont ses propres partisans qui défont les réformes de leur maitre. II. Une politique populaire Il redonne les pouvoirs aux tribuns de la plèbe : Pompée recherche la popularité et décide de se tourner vers le peuple. Optimates, il cherche à se défaire de cette image. Il redonne ainsi au tribunat de la plèbe les pouvoirs que celui-ci avait perdu au temps de Scylla. Il contente ainsi le petit peuple qui réclamait depuis la mort de Scylla les pouvoirs des tribuns. [...]
[...] Le procès de Verrès, défendu par Cicéron avait permis de mettre à jour la corruption des gouverneurs et leurs turpitudes : même les sénateurs ne l'avait pas acquitté. Les tribunaux permanents sont donc maintenant composés de sénateurs de chevaliers et de tribuns du trésor d'un statut proche des chevaliers. En tout cas, il pacifie la justice. Pompée rétabli la censure qui ne marchait plus depuis la guerre civile. Des censeurs sont élus et durant le cens de 70, les néo citoyens romains d'Italie sont recensés. Le Sénat est donc épuré et 64 sénateurs sont écartés. [...]
[...] On décide donc d'accorder une dispense à Pompée pour qu'il puisse triompher car il a pacifié l'Espagne toute entière en mettant à mort des espagnols. Crassus n'obtient qu'une ovation du fait de sa victoire servile. L'ovation de Crassus, qui se fait après le triomphe, parait ainsi ridicule. Crassus est jaloux de Pompée et on a craint une opposition entre les deux hommes. Pompée demande la possibilité d'accéder au consulat, même s'il n'a pas commencé le cursus honorum et qu'il n'a que 36 ans au lieu de 42. [...]
[...] Scylla ne lègue rien à Pompée, mais Pompée reste pro-syllanien et on a recourt à lui pour écraser Lépide, un consul élu en 78, marianiste, qui veut utilise son accession au pouvoir pour remettre en cause les réformes de Scylla. Pompée est chargé d'aller combattre Sertorius. Il rallie les populations locales aux côtés des Romains et en 71, il rentre à Rome pour se présenter au consulat, mais il doit affronter Crassus, un autre fidèle de Scylla. Ce texte est écrit par Plutarque et est le seul texte parlant du consulat de Pompée. Plutarque admire le désintéressement vis-à-vis de l'argent de Pompée, sa tempérance et sa douceur mais dénonce son hybris. [...]
[...] Cependant Pompée reste plus populaire et se rapproche alors de lui : Crassus prend l'initiative de tendre sa main vers Pompée pour faire semblant d'être réconciliés. Ce dernier accepte. Conclusion Pompée a essayé de mettre en place la concorde autour de lui. Il s'est tourné vers le peuple et avec Pompée la république romaine est rentrée dans une phase de personnalisation du pouvoir : il y a une concentration du pouvoir. La menace des pirates aboutit à un don de pouvoirs à Pompée. [...]
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