Commentaire de Saint Paul, Epître aux Romains, 13,1-7. 1 pages
Saint Paul, ou sous son nom juif Saul et sous son nom de citoyen romain Cn. Pompeius Paullus, est né v. 10 à Tarse en Cilicie (Turquie), et mort v. 67 à Rome. C'est l'une des figures principales du cluistianisme par le rôle qu'il a joué dans son expansion initiale et par son interprétation pratique de l'enseignement de Jésus. Mais, avant sa conversion, il fit preuve d'un zèle profond pour sa religion (le judaïsme de la secte des pharisiens) et rejoignit les rangs des persécuteurs des prenùers disciples du Christ.
[...] Il se convertit alors au christianisme et se fit baptiser. Il se présente désormais comme lm apôtre du Christ, et comme le bénéficiaire de sa dernière apparition. En compagnie et à la suite de Barnabé (cousin de Marc), il aide surtout «ouverture vers les Gentils» (les païens) de l'Eglise naissante. En effet, à cette époque, l'enseignement christique s'adressait encore principalement aux Juifs et, au.x yeu.x des premiers chrétiens issus de cette obédience, les incirconcis restaient des personnes peu fréquentables, voire impures, et le message du Christ semblait ne pas leur être destiné. [...]
[...] Celui-ci l'emprisonne durant deux ans à Césarée. Puis, à sa demande, il est conduit à Rome pour comparaître devant l'empereur. Finalement, il y meurt décapité, probablement en 67, à la suite de l'incendie de la cité et après un procès probable sous le règne de Néron. Au cours de son apostolat, quand il ne rend pas visite personnellement aux communautés chrétiennes, Paul communique avec eu.x par lettres (épîtres), comme dans le passage que nous avons ici à commenter qui est extrait de celle envoyée au.x Romains, vers la fin 58 ou au début de l'année 59. [...]
[...] Son message est clair: Que cllacml se somnette au.x autorités en charge Et pour justifier cela, il avance deu.x argunlents : l'origine divine et l'essence "ordonnatrice" de toute autorité temporelle. A. L'origine divine des autorités temporelles. Pour un romain, la divinité a ordonné le monde de manière à lui laisser la maîtrise des choses qui dépendent de lui, même si pour mener à bien cette tâche il a aussi besoin d'avoir le soutien des dieux propres à chaque type d'entreprise, au point que les plus grands dirigeants paraissent parfois tant« bénis des dieux» qu'ils semblent ou tentent de faire croire qu'ils en font partie. Pour nn juif. [...]
[...] / Commentaire de Saint Paul, Epître aux Romains, 13,1-7. Saint Paul, ou sous son nom juif Saul et sous son nom de citoyen romain Cn. Pompeius Paullus, est né v à Tarse en Cilicie (Turquie), et mort v à Rome. C'est l'une des figures principales du cluistianisme par le rôle qu'il a joué dans son expansion initiale et par son interprétation pratique de l'enseignement de Jésus. Mais, avant sa conversion, il fit preuve d'un zèle profond pour sa religion (le judaïsme de la secte des pharisiens) et rejoignit les rangs des persécuteurs des prenùers disciples du Christ. [...]
[...] Or, pour le romain qui manifeste le plus grand respect pour son droit en tant qu'expression légale d'une puissance et d'une volonté humaines dont la magnificence de l'autorité qui l'inCaITle - en l'occurrence l'empereur - mérite de la tenir pour divine ou du moins de lui vouer un culte quasi-divin, cette conception chrétienne d'un royaume de Dieu supérieur à celui du monde, autrement dit d'une autorité spirituelle supérieure aux autorités temporelles, apparaît comme une menace. Dans cet extrait, si Paul entend par ce mot d'autorité, ici potestas, non simplement la puissance qui est son sens premier, mais la faculté et le droit d'exercer cette puissance, c'est-à-dire ce que les Romains nomment auctoritas, il tente d'apporter quelques précisions théologiques sur l'origine et l'essence mais aussi le rôle de ceux qui ont de telles charges temporelles. I. La conception christique de l'origine et de l'essence des autorités temporelles selon Paul. [...]
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