Commentaire de la Bulle Unam Sanctam (18 novembre 1302), commentaire de 4 pages en histoire du droit et des institutions
Unam Sanctam est une bulle pontificale de Boniface VIII sur l'unité de l'Eglise datant du 18 novembre 1302. Cette bulle est une réponse à la décision rendue à l'occasion d'un concile de prélats français réunis à Rome. Elle proclamait la suprématie de l'Eglise sur l'Etat.
Si la Bulle Unam Sanctam énumère d'abord les prétentions pontificales (I) elle dévoile par la suite les principes aptes, selon le pape, à régler les rapports entre le pouvoir spirituel détenu par l'Eglise et le pouvoir temporel du roi (II).
[...] Il n'y pas de pouvoir qui ne soit d'origine divine. Cependant, le pouvoir politique est médiatisé par l'autorité spirituelle le pape est le vicaire du Christ, le successeur de Saint Pierre à cause de la supériorité du spirituel en raison de sa finalité au temporel. Le pouvoir temporel est institué et peut-être jugé par l'autorité spirituelle dès lors qu'il enfreint l'ordre divin. Tout pouvoir doit-être ordonné à l'ordre divin ; dans le cas contraire il est pourra être renversé. Les pouvoirs spirituels inférieurs sont jugés par les pouvoirs spirituels supérieurs. [...]
[...] Interprétation de l'allégorie des deux glaives. Dans sa bulle Unam Sanctam, Boniface VIII déclare que le pouvoir temporel est exercé en relation avec le pouvoir spirituel en mentionnant la théorie médiévale des deux glaives : Ces deux glaives sont ceux du Christ mais seul le glaive spirituel peut gouverner le glaive temporel Les deux glaives sont dans la puissance de l'église qui délègue le second au pouvoir temporel. Le glaive spirituel est tiré par l'église le glaive temporel à la volonté et à la permission de l'église. [...]
[...] Commentaire de la Bulle Unam Sanctam (18 novembre 1302). En 1294, afin de pouvoir financer la guerre contre l'Angleterre, le roi de France, Philippe le Bel, en contradiction avec les usages et l'immunité fiscale des clercs, prélève la décime sur le clergé de France sans avoir requis l'avis du Pape. Unam Sanctam est une bulle pontificale de Boniface VIII sur l'unité de l'Eglise datant du 18 novembre 1302. Cette bulle est une réponse à la décision rendue à l'occasion d'un concile de prélats français réunis à Rome. [...]
[...] Même si l'autorité est donnée et exercée par un homme elle est divine et elle est donnée par Dieu et on doit suivre la parole du seigneur. Celui qui résiste à cette puissance établie par Dieu résiste à l'ordre voulu par Dieu. Avec la supériorité de l'âme sur le corps, c'est le triomphe du pouvoir spirituel. L'Apothéose se trouve dans la Bulle Unam Sanctam de Boniface VIII en 1302. Quiconque résiste au pape résiste à Dieu. La soumission à la papoté, à Dieu, est nécessaire au salut. Séance 3 : Correction. [...]
[...] Cependant selon Saint Denys, c'est une loi de l'action divine que les choses inférieures soient ramenées à leurs principes par un intermédiaire. La puissance spirituelle l'emporte par la dignité et par la noblesse sur toute puissance temporelle. La papoté peut juger le pouvoir politique. Une puissance temporelle peut se retrouver jugée par la puissance spirituelle, tandis que les puissances spirituelles n'ont pour juge que leur supérieur ecclésiastique ou par Dieu. Il peut délier les fidèles de leur serment de fidélité et renverser un pouvoir politique. Le pouvoir temporel doit-être subordonné à l'autorité spirituelle. [...]
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