La citoyenneté - Aristote

Résumé du document

Commentaire de 'La citoyenneté' par Aristote



Selon Aristote quels sont les critères sur lesquels repose la définition du citoyen complet





I- Le critère principal : l'exercice d'une fonction politique, gouvernementale, délibérative et judiciaire

II- Les critères appréciés par Aristote comme secondaires : les liens du sang et le caractère juste de l'accès a la citoyenneté

Extraits

[...] II- Les critères appréciés par Aristote comme secondaires : les liens du sang et le caractère juste de l'accès a la citoyenneté La relativité du critère lié à la qualité des parents Aristote connaît la volonté de certains citoyens de ne baser la citoyenneté que sur le lien du sang qui selon l'usage courant le citoyen se définit comme le garçon né de parents tous deux citoyens. Il sous entend la loi de Périclès, il cite se critère du sang pour mieux le dénoncer en appliquant la réflexion suivante : il considère que ce critère de la naissance est relatif et inapproprié, en effet il détruit cet argument en montrant que si l'on remonte aux ascendants les plus anciens on arrive aux fondateurs de la cité les démiurges or, à cet époque la cité est embryonnaire, elle n'est dotée d'aucune constitution, d'aucune loi et donc à fortiori d'aucuns critères de définition du citoyen. [...]

[...] C'est une cité dans lesquels il y a des citoyens actifs et des citoyens passifs Distinction entre les affaires civiles nés de contrats, les affaires pénales à Lacédémone contrairement à l'Héliée qui a une compétence plus générale. Peu importe qu'il y ai une spécialisation des juges ou une généralisation ce sont des citoyens à part entière parce que on leur a remis le droit de délibérer ou de juger c'est-à-dire que on leur a remis le droit d'exercer une fonction politique. [...]

[...] *Le but de cet extrait : les extraits qui nous sont soumis sont issus du livre 3 qui établissent les notions de cité et de citoyenneté, le chapitre 1 donne une notion réduite de la citoyenneté c'est-à-dire celui qui participe à une fonction politique et chapitre 2 c'est une définition plus pratique c'est-à-dire il nous parle de la citoyenneté acquise dès la naissance. Aristote s'adresse au législateur auquel il propose un programme d'éducation des citoyens, entreprise qui passe forcément par la définition de la citoyenneté. *Intérêt du texte : le débat de la citoyenneté est vif : certains veulent restreindre encore plus l'accès par le critère de la propriété foncière et certains veulent donné l'accès aux femmes. [...]

[...] Aristote utilise ces exemples de citoyens privés, de leurs droits civiques pour démontrer qu'ils ont fait un mauvais usage de leurs droits de cité, et que par conséquent Aristote assoit son critère de définition de la citoyenneté qui est l'exercice d'une fonction politique Aristote va argumenter en faveur de ce critère en prenant en compte différentes situations : certaines fonctions sont discontinues remplies deux fois par le même titulaire sans limitation de durée ou sont indéterminées. Les fonctions qui ne peuvent êtres occupées deux fois de suite : les magistrats, les membres de la boulé ne pouvaient faire partie de la boulé plus de deux fois dans leur vie donc il existe un roulement dans l'occupation des fonctions politiques, et a fortiori dans les magistratures qui gèrent les fonds qui sont alloués pour éviter la tyrannie la corruption, les abus de pouvoirs et surtout c'est eux qui dirigent l'armée. [...]

[...] *Portée du texte : l'empire romain n'a pas repris ce critère de citoyenneté d'Aristote, il n'a été repris qu'au 18ème siècle par les philosophes des lumières, on peu penser que ces critères sont appliqués dans notre société moderne à travers le droit de vote. *Problématique : Selon Aristote quels sont les critères sur lesquels repose la définition du citoyen complet Le critère principal : l'exercice d'une fonction politique, gouvernementale, délibérative et judiciaire La définition de la fonction politique Aristote cherche une définition de la citoyenneté qui couvrirait tous les cas, c'est-à-dire tous les régimes politiques, il cite les citoyens frappés d'atimie et de peine d'exil, il cite ces deux exemples pour les écarter dans sa recherche de définition du citoyen. [...]