Les carolingiens et leur conception du pouvoir, fiche d'histoire du droit et des institutions de 3 pages
Charlemagne monte sur le trône en 768. Il partage le royaume avec son frère mais celui-ci se retire rapidement et meurt. Il est donc seul héritier et fait en sorte que ses neveux n'exercent aucune influence.
[...] Pépin le Bref supprime la fonction de maire du palais. C'est une tournure du pouvoir plus ambitieuse : volonté de restaurer l'empire romain (échec). 1. L'IDEOLOGIE IMPERIALE Base d'expansion du monde Franc. Charlemagne monte sur le trône en 768. Il partage le royaume avec son frère mais celui-ci se retire rapidement et meurt. Il est donc seul héritier et fait en sorte que ses neveux n'exercent aucune influence. Il achève la conquête de la Gaule, élimine définitivement le danger Lombard et se fait roi des Lombards. [...]
[...] Les Vikings sont les continuateurs de ces peuples. Ils font des raids de pillages de plus en plus lointains Irlande, Amérique du Nord Ils pénètrent peu à peu à l'intérieur des terres grâce à leurs Drakkars qui leur permettent de remonter les rivières. Tous les points de l'empire deviennent vulnérables. ð Guerre civile + Pouvoirs locaux + Menaces extérieures LA DESAGREGATION DE L'EMPIRE Louis le Pieux a 3 fils : Lothaire, Louis le Germanique et Charles le Chauve. Louis et Charles ont des intérêts communs : ils veulent un partage de l'empire. [...]
[...] Alternance avec les Carolingiens : Hugues Capet, Robertien, devient roi. Plus jamais un Carolingien ne remontera sur le trône. Les Robertiens (=Capétiens) descendent de Robert le Fort. Ils se distinguent particulièrement en défendant Paris contre un raid Viking Ils accumulent peu à peu les charges et les responsabilités. Aussi puissants et riches que les Carolingiens. Son descendant, Hugues le Grand, est tout d'abord implanté en Ile de France et en Neustrie. Il est alors Duc de France et se fait appeler Prince A sa mort, le roi Carolingien tente d'affaiblir son fils en retardant le plus possible la confirmation des commandements dont il hérite de son père. [...]
[...] La symbolique est différente de celle de Rome : si le Pape fait l'empereur, il peut le défaire ! Charlemagne n'aura pas recours au Pape pour couronner son fils : il le couronne lui-même. Charlemagne est un empereur puissant. Son successeur, Louis le Pieux, est beaucoup plus influençable. Il accepte de se faire couronner à nouveau par le Pape. Son fils ainé qu'il a lui-même couronné en 817, sera à nouveau couronné par le Pape en 823. Le Pape est supérieur à l'empereur. [...]
[...] Les occidentaux dénoncent Irène comme une usurpatrice et considèrent qu'il n'y a plus d'empereur en Orient et que le titre est donc vacant. Charlemagne prend le titre en s'appuyant sur le Pape. On quitte le modèle des royautés barbares pour revenir à l'empire. L'entourage intellectuel de Charlemagne lui montre que la royauté revient à à occuper un ministère, à rendre un service au bénéfice de la chose publique chrétienne. Les idées d'abstraction de la chose publique, de pouvoir instauré par Dieu sont des idées romaines. C'est une amorce de mutation : le pouvoir n'est plus soumis au droit commun (sacralité). [...]
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