La filiation légitime est la procréation en justes noces (en droit romain cela n'est pas automatique, car le père doit accepter le nouveau-né ou l'abandonner).
La filiation adoptive n'existe qu'à Rome. Au Moyen-Age, il n'y a pas d'adoption.
Le Code civil introduit l'adoption à la romaine et les premières adoptions se font vers la IIe République (...)
[...] L'adrogé a un patrimoine censé aller à son adrogeant. Un fils de famille peut toujours améliorer la situation financière de son père, mais jamais la diminuer. L'adrogé vient seulement avec son actif dans la famille (ses créanciers ne pourront se retourner contre l'adrogé qu'à la mort de l'adrogeant). Selon le prêteur, l'ardogeant doit payer les dettes de l'adrogé, sinon il y a annulation de l'adrogation. A la mort de l'adrogeant, tout le patrimoine, dont celui de l'adrogé, est divisé entre les alieni juris. [...]
[...] L'adrogation se fait devant une assemblée du peuple (comices curiates). Ces comices votent pour ou contre l'adrogation (30 huissiers). Les deux pères se présentent devant les curies avec le projet. Au Bas-Empire, un rescrit de l'empereur autorise l'adrogation. Parfois, ce rescrit n'est plus donné, car l'adrogation est passée dans les mœurs. A l'époque classique et au Bas-Empire, une adrogation peut se faire par voie testamentaire, elle s'ouvre à la mort du père, ce qui évite certains inconvénients (l'adrogé reste sui juris). [...]
[...] Le père pouvait donc adopter un cogna (enfant de la femme). Ainsi, le fils naturel devenait légitime. Si le père regrettait d'avoir émancipé ses enfants, il pouvait les adroger pour qu'ils reviennent dans la famille. Si le père avait refusé de légitimer son enfant à la naissance, il pouvait l'adroger plus tard s'il avait des regrets (sentimentalisme influencé par les grecques). Si on adroge un père de famille sui juris, on risque d'éteindre une domus. Soit tous ses alieni juris deviennent sui juris comme si le père mourrait, soit, si les enfants sont en bas âge, ils sont aussi adrogés et deviennent les frères de leur père. [...]
[...] La filiation adoptive n'existe qu'à Rome. Au Moyen-Age, il n'y a pas d'adoption. Le Code civil introduit l'adoption à la romaine et les premières adoptions se font vers la IIe République. A Rome, la filiation adoptive est beaucoup plus développée dans les textes que la filiation légitime. La Loi des 12 Tables l'évoquait déjà. Cette filiation remonte presque aux origines de Rome. Elle va accroître son importance et n'est pas mal vue par l'Eglise. I. Les formes de l'adrogation : L'adrogation est le cas où un père de famille romain adopte un sui juris (cela peut être un autre père de famille). [...]
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