Dès le 14ème siècle, le roi a souvent désigné un lieutenant général afin de représenter la monarchie dans les pays de Langue d'Oc. C'était une sorte de vice roi qui était quasiment toujours de la monarchie. On trouve à la même époque de représentants généraux des pays de langue d'Oïl car le roi qui réside dans la partie de droit coutumier n'a pas besoin de délégués. Au cours du 15ème siècle, vont apparaitre des lieutenants généraux qui vont gouverner une province pour le roi (Languedoc, Normandie, Picardie). Ils ont des fonctions essentiellement militaires. Ils vont commander les troupes royales et vont apparaitre dans les provinces frontalières. Le roi va les désigner par commissions et va leur conférer un droit général de le représenter (16ème il y en a 11 et en 1561 on en compte 12). On a essayé de limiter leurs attributions qui ont été définies dans leur commission. On leur défend de s'immiscer dans la justice, de rendre des grâces, de prélever des taxes ou de lever une armée supplémentaire. Leur fonction principale était la défense.
[...] Ces intendants ont permis le développement des réseaux routiers. Ils ont contribué à l'hygiène publique et la lutte contre la mendicité. Cet intendant de Besançon a fait énormément de visites dans des dispensaires, a envoyé des médecins dans des villages contaminés par des épidémies, il a fait vacciner des enfants pour rendre les pauvres utiles, il va installer des ateliers dans les dépôts de mendicité. Cet aspect social de l'intendant va devenir de plus en plus intendant au fur et à mesure que vont se restreindre ses compétences judiciaires et parlementaires. [...]
[...] intendant de police : veille au maintien de l'ordre et aux subsistances (pallier à la famine). Il s'occupe des affaires religieuses et militaires dans leur aspect administratif. Il surveille les corps et les communautés de métier. intendant des finances : il a la qualité pour éclairer, activer et contrôler les agents de l'administration financière. De manière générale, l'intendant a réalisé au 18e siècle énormément de projets en matière économique, les constructions et l'assistance. Dans le domaine économique, c'est l'agriculture qui l'intéressait le plus : les intendants ont développé la sériciculture (production de la soie). [...]
[...] Ils vont souvent être surveillés. Au 18e siècle, ces gouverneurs seront tellement loyaux envers le roi qu'ils vont braver l'impopularité et la colère des parlements. Au nombre de 39 en 1776, ils vont payer de leur personne les conflits entre les parlements et le pouvoir royal. B Les intendants Les intendants ont été les véritables maitres des provinces à partir du gouvernement personnel de Louis XIV. Au début, la tradition monarchique a toujours expérimenté la fonction d'un agent avant de lui donner un statut définitif. [...]
[...] Au début, ils changent de poste souvent (environ tous les 3 ans). Ils sont très connus pour leur brutalité, car ils avaient pour mission de redresser l'ordre et l'économie dans les provinces. Une fois l'ordre rétabli, ils n'ont plus qu'à surveiller, tant et si bien qu'au 18e siècle, leur fonction va devenir un rouage normal de l'administration. Eux aussi ont une situation sociale importante. Ils sont en dessous du gouverneur dans la hiérarchie et avaient le même niveau social que le noble riche et le haut clergé. [...]
[...] Ils ont des fonctions essentiellement militaires. Ils vont commander les troupes royales et vont apparaitre dans les provinces frontalières. Le roi va les désigner par commissions et va leur conférer un droit général de le représenter (16e il y en a 11 et en 1561 on en compte 12). On a essayé de limiter leurs attributions qui ont été définies dans leur commission. On leur défend de s'immiscer dans la justice, de rendre des grâces, de prélever des taxes ou de lever une armée supplémentaire. [...]
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