On désigne par le terme "état provinciaux" les assemblées que l'on appelle d'ordinaire états particuliers. Mais cette expression désigne en tout état de cause l'assemblée des 3 ordres d'un pays (noblesse, clergé, tiers état) et correspond exactement au modèle des états généraux. Au 17ème et au 18ème siècle, on appelle pays d'état, les provinces qui possèdent cette représentation régulière. On les trouve toujours à la périphérie du royaume (les principaux : la Flandre, l'Artois, la Bretagne, la Navarre, le Béarn, le Languedoc, la Corse, la bourgogne et la Provence). L'apparition de ces états a pour origine l'apparition des privilèges de ces provinces.
[...] Néanmoins, à partir du 18e, les différents rois ont multiplié les impôts (ex. : la capitation : impôt levé par individu. Le dixième : porte sur le 10e des revenus de tous les sujets du roi). ils peuvent régler les affaires du pays En effet, ces états pouvaient eux même lever des impôts. À partir du 17e siècle, le pouvoir royal va se méfier de ces états provinciaux. Ce roi va mettre à la place des intendants afin de contrôler la population. [...]
[...] Il y avait aussi l'union entre 2 villes (ex. : union de Clermont et de Montferrand qui a donné Clermont-Ferrand). Ces villes ont hérité du moyen âge, d'une grande diversité de constitution, de chartes et de franchises. Ces villes constituaient de véritables républiques dans l'état monarchique. Le roi va essayer à partir du 17e d'uniformiser toutes ces villes. Au 18e siècle, un édit d'aout 1864 va établir une sorte de constitution type : il fallait une ville constituée de 4500 habitants, composée d'un maire et de 4 échevins, de 6 conseillers, d'une assemblée de notables des 3 ordres sachant que ces notables devaient habiter depuis au moins 10 ans dans la ville. [...]
[...] L'administration centralisée aux temps modernes A Les états provinciaux On désigne par ce terme états provinciaux : les assemblées que l'on appelle d'ordinaire états particuliers. Mais cette expression désigne en tout état de cause l'assemblée des 3 ordres d'un pays (noblesse, clergé, tiers état) et correspond exactement au modèle des états généraux. Au 17e et au 18e siècle, on appelle pays d'état, les provinces qui possèdent cette représentation régulière. On les trouve toujours à la périphérie du royaume (les principaux : la Flandre, l'Artois, la Bretagne, la Navarre, le Béarn, le Languedoc, la Corse, la bourgogne et la Provence). [...]
[...] : en Bretagne, région très agitée, possédait une noblesse peut éclairée, mais elle défendait les libertés bretonnes à un tel point qu'en janvier 1789, il y a eu des émeutes qui ont mêlé des étudiants, des nobles et des militaires afin de défendre ces libertés. 2d exemple : le Languedoc qui possédait des évêques éclairés et intelligents, grâce à eux, ces états du Languedoc ont été de véritables modèles pour la Révolution française. Enfin la bourgogne avait un tiers état très éclairé qui a permis la défense de leur privilège). Les états généraux, Ils délibèrent entre eux selon des modalités variables. Leurs attributions sont claires : ils représentent la chose publique du pays. [...]
[...] Necker va continuer le mouvement et c'est Louis XVI qui en 1778 va en créer une dans le Berry, une dans le Dauphiné et une en Guyenne. C. Les villes au 17e et 18e siècle Il appartient au roi de créer une ville. Le mot ville au sens juridique voulait dire agglomération d'habitants. En mars 1571, les lettres patentes de Charles IX accordent aux habitants de Bellac le droit d'élire 4 échevins qui vont faire corps de ladite ville Une fois ces personnes nommées, le roi va construire des fortifications où il va inviter la population environnante à y habiter (ex. : Le Havre, Lorient). [...]
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