Ordre Cosmologique, Conception Gréco-Romaine du Droit et de la Justice, Pensée Classique, Pensée Moderne, légitimité de l’Ordre Politique
Ces anciens pensent qu'il y a un ordre des choses qu'ils les dépassent : on doit le comprendre plus que la raison de l'individu. Les classiques ont une démarche philosophique et une appréhension du monde. C'est une forme d'humilité qui va disparaître avec la modernité politique qui se veut rationaliste. Il faut faire attention à ce que cela signifie : depuis le 17e siècle, avec le cartésianisme ou le 18e avec Kant, on constate cette volonté d'avoir une rationalisation du réel, mais cela ne signifie pas qu'auparavant les philosophes n'étaient pas cohérents. Le rapport entre la chose que l'on analyse et la raison de celui qui l'analyse n'est plus la même entre les classiques et les modernes.
Pour les classiques, la raison est dans la chose et l'homme doit essayer de la scruter pour la comprendre. L'ordre des choses qui entoure celui qui réfléchit a la primauté. Les modernes : la raison de l'homme ordonne le monde réel. La raison est dans l'homme et non dans la chose. C'est le philosophe qui est capable d'ordonner de façon réelle les choses qui l'entoure. Le rationalisme ne signifie pas qu'auparavant la pensée était incohérente ou acceptait des choses illogiques ou baignées d'une pensée religieuse qui ne peut être expliquée. Le basculement : pour les classiques, il y a un ordre qui surplombe les hommes et logique et raison sont dans cet ordre qui le surpasse et ne dépend pas de lui. Pour les classiques, l'homme ordonne rationnellement cette chose. Des penseurs antiques ont une haute idée de l'humanité, homme est mesure de toute chose dans le Protagoras par exemple. C'est une simple préfiguration de ce que va être le rationalisme. Mais il y a des courants dominants et l'antiquité ne correspond pas à la pensée du Protagoras, même s'il y a des peseurs qui ont des principes assez modernes.
[...] Le Justnaturale est la nature cosmologique qui dépasse largement l'homme. Les hommes sont susceptibles de jouer différents rôles dans la société. On ne réduit pas un être à l'un de ses rôles, mais le droit se réalise dans le cadre des différentes relations que les personnes entretiennent entre elles. Les hommes ont la même dignité intrinsèque et sont donc le même droit : l'égalité de droit vient de l'égalité de nature. C'est une conception moderne car pour les classiques, les hommes n'ont pas les mêmes fonctions, rôles dans la société (et donc pas la même dignité) et ne doivent pas être jugé pareil. [...]
[...] C'est la conception moderne qui change toute la donne. Pour les modernes, fondamentalement, si on a les mêmes droits entre hommes, si nous sommes égaux devant la loi, c'est qu'il y a un principe sous jacent : tous les hommes appartenant à la même espèces ont une égalité de nature qui entraine une égalité de droit, le étant droit est considéré comme étant un attribut de l'humanité. Si les hommes ont une même nature, une même persona il semble légitime qu'ils soient égaux devant la loi. [...]
[...] Nous moderne, avons des difficultés à le comprendre car la plupart du temps, lorsqu'il y a une infraction pénale, il y a une victime. C'est cette présence de la victime dans le procès pénale qui rend la compréhension de la distinction entre justice civile et justice pénale plus délicate. Il faut comprendre que le procès pénal vise à juger l'éventuel infraction à la loi. Ce qui est sanctionné dans le procès pénale est l'infraction à la loi, c'est à dire le fait que l'individu à violer le contrat social. [...]
[...] Un des magistrats a le rôle du recensement, il a une fonction d'établir l'estimation (l'estime publique) : son rôle est de déterminer la valeur sociale du citoyen et sa valeur quantitative (nombre d'enfant, maison, pièces . Le censeur va juger de la qualité du citoyen. Il va pouvoir progresser antre deux recensement, dans la hiérarchie social ainsi que baisser et de cette hiérarchie, on va déterminer ses droits. Si il manifeste un jour une déloyauté : il baisse dans l'estime et n'a plus le même poids pour voté au sénat ou dans les assemblées. [...]
[...] Pour les classiques, la raison est dans la chose et l'homme doit essayer de la scruter pour la comprendre. L'ordre des choses qui entoure celui qui réfléchit a la primauté. Les modernes : la raison de l'homme ordonne le monde réel. La raison est dans l'homme et non dans la chose. C'est le philosophe qui est capable d'ordonner de façon réelle les choses qui l'entoure. Le rationalisme ne signifie pas qu'auparavant la pensée était incohérente ou acceptait des choses illogiques ou baignées d'une pensée religieuse qui ne peut être expliquée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture