terreur, principe de gouvernement, gouvernement révolutionnaire, dictature, Robespierre, République Jacobine
Le 10 octobre 1793, la Convention provisoire vote un décret selon lequel "le gouvernement de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix". A l'instigation de Saint-Just (homme politique de la Révolution française, connu comme l'un des plus jeunes élus à la Convention nationale ainsi que membre du groupe des Montagnards), cette loi accentue la Terreur inaugurée par les massacres de septembre 1792.
[...] Comment la Terreur est-elle devenue le bras armé du gouvernement révolutionnaire sous la République Jacobine ? S'il faut attendre octobre 1793 pour que la Convention renonce officiellement à fonder la république sur la Constitutionnel une nouvelle conception juridique de la Révolution se fait jour dès le printemps 1793 La mise en place d'un gouvernement révolutionnaire annonciateur d'une dictature. Les circonstances et la guerre vont orienter les révolutionnaires vers un gouvernement d'exception et légitimé par la convention elle-même La naissance du gouvernement révolutionnaire. [...]
[...] Dès la prise des tuileries l'assemblée législative a décidé de nouvelles élections Il faut absolument organiser une nouvelle constitution. Donc les nouvelles élections ont pour but de réunir une convention nationale. Il faut en terminer constitutionnellement avec la royauté. Donc des élections ont pour but de mettre en place une nouvelle assemblée constituante. Alors que la Première République est proclamée le 22 septembre 1792 après l abolition de la Monarchie le 21 septembre de la même année , se pose très vite la question du Gouvernement à mettre en place. [...]
[...] Donc plus besoin de Robespierre. Et ce sentiment va se développer, les ennemis de Robespierre sont de plus en plus nombreux, ils parviennent à faire tomber le tyran en juillet 1794 ce qui met un terme à ce gouvernement d'exception. Mais cet épisode va être longtemps associé à l'avènement de la république (association de république et dictature fanatique). La révolution a conduit à la terreur. Cet amalgame entre révolution et terreur va alimenter le discours des contre-révolutionnaires mais aussi la crainte des libéraux par rapport à la république. [...]
[...] La terreur s'est mise à l'ordre du jour le 5 septembre 1793. A parti de là, son action apparaît tout d'abord étroitement liée aux circonstances du Salut Public Cependant, au printemps 1794, ce lien donne de sérieux signe de relâchement La radicalisation progressive de la Terreur Septembre 1793 Printemps Ce gouvernement d'exception est mis en place pour répondre à une menace. Il s'agit donc de s'allier contre les ennemis, de mettre en place les outils institutionnels qui vont permettre à la révolution d'affronter ces ennemis et de les vaincre : Le premier outil de la terreur est le tribunal criminel extraordinaire qui est réorganisé et rendu plus efficace, c'est-à-dire qu'il n'y a plus aucune voie de recours : justice expéditive contre les suspects qui sont définis par un texte légal, par le décret de septembre 1793. [...]
[...] La légitimation de la terreur est alors mise en place réellement il ne reste plus qu'à régler les détails d'application qui est l'objet du décret du 14 frimaire an II (69 articles). Il se caractérise par une importante volontés d'efficacité dans l'exécution des lois révolutionnaires. Mais aussi par une forte concentration des pouvoirs entre les mains du Comité de Salut qui, certes organe de la Convention, mais lui dictait ses volontés. Le discours de Robespierre à la Convention, le 5 nivôse an II portait lui sur les principes du gouvernement révolutionnaire. [...]
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