Sciences humaines et arts, Royaumes Carolingiens, 840 - 888, déclin carolingien, transformation des droits de pouvoir dans l'aristocratie, Louis le Pieux, Vickings, Charles le Chauve
840 c'est la mort de Louis le Pieux, surpris en pleine guerre contre ses fils et les Slaves. Cependant l'empire ne meurt pas, il va être incarné par Lothaire. C'est le sang carolingien qui garde son prestige. Ce sang est respecté par l'aristocratie. 888 montre un tableau contrasté de l'empire. Mort de Charles III le gros. Dernier empereur qui domine l'ensemble des terres carolingiennes. À sa mort ses terres se fractionnent. Apparaissent des dynasties qui ne sont pas carolingiennes. Un roi est élu, il est issu de la dynastie robertienne. Ils sont les ancêtres des Capétiens. 888 marque une véritable rupture, l'empire se désagrège et le sang carolingien perd une grande partie de son prestige. D'où la problématique, comment expliquer ce déclin ? Les Vikings ont-ils défait l'empire ? Il faut aller au-delà de l'idée de déclin. Ce monde carolingien se transforme et se façonne dans de nouvelles logiques politiques. Il est tenté par les stratégies de l'aristocratie.
[...] Le monde carolingien fonctionne comme une relation d'hostilité entre ces deux royaumes. Louis le germanique va tout faire pour freiner ses ambitions, pour s'implanter en Francie occidentale. Il sera soutenu par une aristocratie turbulente. Le chemin vers l'empire est semé d'embuche. Les étapes dans l'accession à l'empire Charles le Chauve est sacré empereur en 875. Il a dû passer par de nombreuses étapes. Il a fallu des évolutions nécessaires. De 855 à 860. Charles le Chauve est en difficulté face à Louis le germanique. [...]
[...] II Les rois en difficulté La menace viking Un peuple ou des peuples vikings ? Le mot viking apparait dans des runes du XIème siècle. Il désigne une expédition maritime qui n'a pas pour but le pillage. Elle renverrait à baie et les vikings seraient les hommes des baies Qui sont ces vikings ? Il y a trois ensembles, les danois, principaux responsable des dévastations, les norvégiens, et les suédois, les varegs, ils s'attaquent à la Russie et à l'empire byzantin. [...]
[...] Ils veulent faire de la Bretagne un royaume indépendant. Charles finit par reconnaitre Erispoé et Salomon comme roi en échange de leur fidélité. Apogée du royaume breton moment d'apogée entre 863-874. Cela aura une fin qui profite aux Vikings et sèment le désordre au sein de ce territoire. Charles réagit tardivement face à eux en construisant des châteaux, des castra, des ponts fortifiés et des grands commandements. On trouve parmi eux Robert le Fort qui regroupe des comtés entre la Seine et la Loire. [...]
[...] Dorestad est régulièrement dévasté et occupé. Au sud la menace se fait au sud et dévaste Rome. Ils font de Bari un émirat. C'est aussi à l'intérieur de son royaume que plusieurs forces s'opposent, ainsi la Provence poursuit sa propre règle et les Etats-pontificaux s'organisent eux-mêmes. Territoire trop disparate. Rien à voir avec la Francie occidentale et orientale, le germanique est parlé par tout le monde. Tout ça s'aggrave à la mort de Lothaire en 855. Le royaume est partagé, Louis II, roi des lombards, il hérite du titre impériale et de l'Italie, il s'allie avec les byzantins pour chasser les musulmans de Bari en 871. [...]
[...] Louis le germanique envahit dès lors la Lotharingie occidentale, mais meurt. Il souhaite récupérer Aix. Mais il croise la route de Louis le jeune. Bataille d'Andermach, Charles le Chauve essuie une bataille qui le dévaste. Il y perd son trésor. Il réunit les Grands à Quierzy il va renouveler les engagements de Coulaines. Il reprend la route de l'Italie, mais il meurt à l'âge de 54 ans en 877. Catastrophe, car il est impossible de le transporté vers St Denis. [...]
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