Il y a trois grandes périodes à distinguer : La Rome royale, la Rome Républicaine, la Rome Impériale. La royauté qui nous place dans la Rome archaïque se déroule de 750 à 509 av JC, la Rome Républicaine de 509 à 27 et enfin de 27 à 476, l'Empire. Ici on s'intéressera à la Rome archaïque, soit la Rome Royale.
On ne sait pas rand chose relativement à cette période car nous ne disposons pas d'écrits contemporains, les Romains ne commençant à écrire que dans les années 300 av JC. Nous sommes donc tributaires des écrits postérieurs, mais ceux-là ne sont pas faits pour la postériorité, ils écrivent pour justifier des attitudes qui leurs sont propres. Lorsque nous voulons comprendre ces écrits il faut bien avoir ce schéma là. Nous disposons de sources plus intéressantes au titre de l'archéologie, les tombes avec une iconographie qui ne demande qu'à être interprétée. Relativement à cette Rome archaïque, la question juridique est importante, il s'agit d'un récit mythique sur la fondation de Rome (louve = prostituée, donc peu claire quant à celle qui a élevé Remus et Romulus). Ces derniers ont tracé un sillon pour délimiter la cité construite, Romulus a énoncé une parole normative « Que nul ne franchisse ce sillon » mais immédiatement après Remus a transgressé cet interdit, Romulus mettant à mort son jumeaux. Un récit des origines avec un énoncé normatif = une transgression = une sanction.
[...] La Rome ancienne, ou le temps antérieur à la Res Publica, la difficile mise à mort Il y a trois grandes périodes à distinguer : La Rome royale, la Rome Républicaine, la Rome Impériale. La royauté qui nous place dans la Rome archaïque se déroule de 750 à 509 av JC, la Rome Républicaine de 509 à 27 et enfin de 27 à 476, l'Empire. Ici on s'intéressera à la Rome archaïque, soit la Rome Royale. On ne sait pas rand chose relativement à cette période car nous ne disposons pas d'écrits contemporains, les Romains ne commençant à écrire que dans les années 300 av JC. [...]
[...] Ce roi incarne le pouvoir, on passe d'une société où le pouvoir se décline à l'horizontale à une société où le pouvoir est accaparé. C'est une autorité se plaçant à la verticale faisant usage de la force à l'encontre des membres de la communauté. Ce roi entend être la source de ce que l'on appellera la Justice, via un pouvoir judiciaire. La tentation pour ce roi va être de limiter la vengeance, essayant d'imposer sa justice ; une justice qui peut aller jusqu'à la mise à mort du coupable. [...]
[...] Ils vont introduire à Rome une nouvelle façon de penser la société ; un pouvoir qui se présentera désormais comme un pouvoir contraignant. Le roi dispose désormais des symboles de ce pouvoir : Un sceptre, le fauteuil curule, des personnes qui le précédent disposant elles aussi des symboles du pouvoir. Cette façon de penser différemment les pouvoir influe directement sur la répression des infractions II) La répression des infractions Dans la royauté fédérale latine Dans la Royauté fédérale latine, la répression emprunte la voie traditionnelle. [...]
[...] La représentation du pouvoir dans la Rome Royale Dans la royauté fédérale latine Dans un premier temps pour la Royauté Fédérale Latine (Humbert) nous sommes dans un système de société gentilliste où le pouvoir appartient aux chefs des grandes familles les patrès. Ces pères étant des morès, pères de la coutume, des mœurs. Ils se réunissent en Assemblée, le Sénat Sénus : vieux). Cette époque connaît des rois rex, celui qui dirige). Le roi n'a pas encore à ce moment là de pouvoir de contrainte, il évoque d'avantage les rois des sociétés primitives. C'est un roi sans pouvoir. [...]
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