Reconstruction de l'unité : souveraineté royale et renaissance de l'Etat : Milieu du XII siècle ? Fin XV siècle, fiche d'histoire du droit de 9 pages
La reconstitution se fait aux dépens des possessions des grands et des petits seigneurs. Il y a aussi une reconstitution de l'unité politique, avec cette fois l'affirmation de l'autorité centrale (du pouvoir royal) au détriment de toutes les forces destructrices d'unités qui avaient été engendrées par la féodalité. Il est assez difficile de déterminer avec précision les limites de cette période intermédiaire, comme très souvent avec les coupures nettes, brutales. Les années 1450 marquent, à la fin du XV siècle, un repère de la fin de cette période, des années qui sont chargées d'événements lourds de conséquences. En effet, c'est vers les années 1450-1460 que se termine une guerre qui a quand même éprouvé l'Europe, en particulier le royaume d'Europe et de France, la guerre de Cent ans, ayant généré toute une série de catastrophes. Cette guerre de Cent ans réintroduit l'ordre et la prospérité, mais surtout, elle représente la liquidation des dernières traces de la féodalité dominante.
[...] Reconstruction de l'unité : souveraineté royale et renaissance de l'Etat Milieu du XII siècle Fin XV siècle Période de transition : temps féodaux. La reconstitution se fait aux dépens des possessions des grands et des petits seigneurs. Il y a aussi une reconstitution de l'unité politique, avec cette fois l'affirmation de l'autorité centrale (du pouvoir royal) au détriment de toutes les forces destructrices d'unités qui avaient été engendrées par la féodalité. Il est assez difficile de déterminer avec précision les limites de cette période intermédiaire, comme très souvent avec les coupures nettes, brutales. [...]
[...] Cependant, et c'est tout l'intérêt de l'étude : les Rois successifs ont eu la sagesse de ne pas s'attaquer de front à tous les obstacles qu'ils rencontraient sur sa route de la reconquête du pouvoir. Au contraire, le Roi compose avec les habitudes, les coutumes, les particularismes, avec au fond tout ce qui trouve son origine dans les temps dits féodaux. De fait, le Roi de France, au lieu de détruire, conserve, et laisse perdurer les anciennes structures en leur superposant ses propres institutions. [...]
[...] Comme ils ne peuvent rembourser, à plus ou moins brève échéance, ils seront obligés de mettre en gage (hypothéquer) et de vendre leurs biens, leurs terres, ou de remettre leur fief au Roi qui est de plus en plus riche, donc de plus en plus puissant, qui rachète les fiefs et commence à casser les anciens cadres politiques. C'est donc là une mutation essentielle que ce transfert de puissance politique qui s'explique par le renouveau économique qui sévit dans toute l'Europe occidentale. Parce que cette phase, ce moment essentiel de l'absorption des seigneuries, des petites châtellenies par les plus grosses principautés ou par la royauté elle-même, suit son mouvement, cette absorption a en plus comme conséquence de clarifier la situation politique qui jusque-là était extrêmement confuse. [...]
[...] Ces magistrats qui dirigent la commune sont élus par les bourgeois eux-mêmes, et c'est ainsi que se précisent aussi les conditions juridiques de ces communes. Cet essor urbain qui marque profondément toute l'Histoire de l'Europe va se poursuivre tout au long du XII siècle et au début du XIII siècle, et se traduit par la construction de ce qui symbolise la puissance urbaine, les beffrois (tours dominants les villes enfermées par des remparts). La symbolique se poursuit par l'acquisition des sceaux, ce qui permet de marquer le signe de la nouvelle puissance urbaine. [...]
[...] Le déclin des châtellenies (les petites seigneuries) Ces châtellenies sont les premières victimes de ces mutations, parce qu'ils ne peuvent pas bénéficier du mouvement général de l'accroissement des échanges car la monnaie qui réapparaît en même temps que les échanges ne profite qu'à ceux qui participent à ce mouvement (artisans, marchands). En effet, les seigneurs ne produisent rien. Dans le royaume de France, les seigneurs (la noblesse, la chevalerie ) refusent obstinément de travailler, à la différence de la chevalerie anglaise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture