Pollution visuelle, pollution lumineuse, biodiversité, grenelle
Aujourd'hui, l'éclairage urbain mis en place en 1477 par Louis XIV, correspond à un besoin de notre société de contribuer à un certain confort mais surtout à davantage de sécurité (lutte contre la criminalité).
A l'origine, il s'agissait à la fois d'une lutte contre « la peur du noir » et d'une conception esthétique des années 70 construite autour de l'idée des « villes lumières ». En effet, nul ne reste indifférent devant le spectacle lumineux que produisent des villes telles que Las Vegas, les quartiers de Pudong et de Bund à Shangaï ou encore celui de la Tour Eiffel illuminée à Paris.
Or, cet excès de lumière artificielle nocturne est désormais dénoncé par les chercheurs, astronomes ou écologues nord-américains puis européens, sous le nom de « pollution lumineuse ». Cette dernière peut se définir comme étant « l'impact de la lumière artificielle sur l'environnement ». Pendant la nuit, la lumière artificielle est projetée vers le ciel de manière directe, soit par réflexion sur le sol.
On remarque que ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur puisqu'on note que la pollution lumineuse a augmenté de 30% en 10 ans.
Cette expression prend tout son sens lorsque l'on parle de pollution visuelle puisqu'elle a des conséquences directes sur la biodiversité ainsi que sur le cycle biologique de l'humain.
La pollution lumineuse est également « mise en lumière » par le gaspillage énergétique qu'elle entraîne puisque « plus de 50% de la lumière produite est diffusée vers le ciel ou inutile... ».
[...] Le maire a un pouvoir général implicite. Cela permet également au maire d'agir grâce à ces pouvoirs de police en utilisant la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la nature. D'ailleurs le juge a considéré que les faisceaux lumineux provenant des toits de discothèques était de la publicité lumineuse en relevant par ailleurs que « ce dispositif est destiné à attirer l'attention du public constitue [ ] une publicité [ ] alors même que le nom de la discothèque n'apparaît pas » (CAA Lyon février 2005, SA Celogen Macumba). [...]
[...] Or, cet excès de lumière artificielle nocturne est désormais dénoncé par les chercheurs, astronomes ou écologues nord-américains puis européens, sous le nom de « pollution lumineuse ». Cette dernière peut se définir comme étant « l'impact de la lumière artificielle sur l'environnement ». Pendant la nuit, la lumière artificielle est projetée vers le ciel de manière directe, soit par réflexion sur le sol. On remarque que ce phénomène prend de plus en plus d'ampleur puisqu'on note que la pollution lumineuse a augmenté de 30% en 10 ans. [...]
[...] Ces derniers empêchent les astronomes amateurs et professionnels de pouvoir observer et photographier les galaxies et autres astres de faibles luminosités. Selon l'atlas mondial de Cinzanola progression des halos lumineux nocturnes en Europe est de par an et on observe que 90% des étoiles ont disparues du ciel des métropoles. La pollution lumineuse entraînant la formation de halos provient de trois sources: Sur-éclairements ou sur-illumination : il s'agit de l'utilisation de lumière excessive. Eblouissements : gêne visuelle due à une lumière trop intense ou à un contraste trop intense entre des zones claires et sombres. [...]
[...] Les apports du Grenelle I de l'Environnement : En Octobre 2008, débute l'étude législative d'une reconnaissance de la pollution lumineuse dans le cadre du Grenelle de l'environnement. A l'issue du Grenelle est donc voté l'article 36 et désormais « les émissions de lumière artificielle de nature à présenter des dangers ou à causer un trouble excessif aux personnes, à la faune, à la flore ou aux écosystèmes, entraînant un gaspillage énergétique ou empêchant l'observation du ciel nocturne feront l'objet de mesures de prévention, de suppression ou de limitation ». [...]
[...] Rapidement, il a été constaté que des oiseaux se cognaient contre les voitures et gisaient par terre oiseaux migrateurs ont été retrouvés morts selon les ornithologues. La même quantité d'oiseaux a été retrouvée, écrasés par les roues des voitures et on estime que ce nombre pourraient se retrouver si on effectuait des fouilles en mer. Il n'est également pas pris en compte le nombre d'oiseaux repartis blessés. Cet exemple dépeint parfaitement les effets catastrophiques que peuvent prendre les installations lumineuses lorsqu'elles ne respectent pas les prescriptions environnementales. [...]
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