Aristote est un contemporain de Platon et un de ses grands concurrents. Les deux se trouvent à Athènes et ils rivalisent un peu. On ne sait pas vraiment qui est Nicomaque. Certains pensent qu'Aristote a écrit « L'éthique à Nicomaque » à l'intention de son fils pour ses notions d'éthiques.
Très souvent, Aristote (384-322) commence par l'exposition d'un point de vue. Ensuite, après avoir relevé les points de vue qu'il perçoit dans la société, il essaie de montrer que ces points de vue ont une certaine évidence. Par la suite, il en fait des principes généraux. Pour justifier son point de vue, il se réclame de ce qu'il dit être généralement admis et il choisit déjà un point de vue qu'il pourra soutenir selon sa thèse
[...] Pour Aristote, la loi doit s'occuper du bien de la polis, de la cité. L'acte juste est celui qui sert le bien de la communauté alors que celui qui la dessert est un acte injuste. Aristote admet aussi qu'il existe une justice sur le plan individuel et il s'agit de déterminer de quelle manière le sujet doit se comporter pour agir justement. Aristote parle d'un côté de la justice universelle, légale et de la justice particulière, qui concerne l'individu. Au début du livre Aristote dit que la justice est une vertu et qu'en la justice est toute vertu. [...]
[...] On pourrait faire le même exercice avec des chiffres. On ne peut pas appliquer directement cela à la blessure ou au meurtre. Il faut l'adapter légèrement. L'auteur A a agit pour un équivalent de 5 et la victime B a subi pour un équivalent de 5. On comprend l'idée qu'il faut égaliser simplement ce n'est pas tout à fait clair de savoir comment le faire pour le mécanisme pénal. A moins qu'on considère qu'enferme une personne pendant un certain temps reviendra à lui enlever les 2 qu'il avait en trop. [...]
[...] Si le contrat est déséquilibré, il appartient au juge de rééquilibrer les deux. Il existe une très vieille tradition de tarif dans les lois. A l'époque d'Hammourabi, il y a un grand nombre de tarifs contractuels. On dit par exemple combien d'unités de monnaie vaut un bateau. Il y a cette idée que législateur doit intervenir pour assurer un équilibre entre les prestations et les contreprestations. Chez Aristote, on voit moins cela car, visiblement, le juge peut être chargé de rééquilibrer des prestations contractuelles qui auraient été au désavantage de l'un ou de l'autre. [...]
[...] Il appartient aux parties de fixer le prix. C'est au 3-4 siècle qu'on introduit la notion de laesio enormis. L'idée est qu'il y a des contrats qui représentent un déséquilibre tel qu'une des deux parties doit être considérée comme lésée. Cette conception a été essentiellement développée sur la base de la population de campagne qui était obligée de vendre ses terrains à des prix dérisoires. A partir de quand considère-t-on qu'une lésion est enormis ? Des fragments disent que c'est quand le prix de vente est de 50% inférieur au prix du marché. [...]
[...] La justice distributive Qu'est-ce que c'est ? Aristote fait une réflexion sur la nature de l'égalité. Il se pose la question de savoir quand on a établi une situation d'égalité et comment établir une distribution égale. Troisièmement, il pose la question de savoir quel est le rapport entre l'égal et le juste. Pour répondre à cela, on peut dire qu'il procède en plusieurs pas. D'abord, il dit que l'injuste est un manque à l'égalité. Ensuite, il dit que l'injuste est inégal. [...]
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