Passages, démocratie, analyse, structurelle, conquête, suffrage, universel
La notion de régime désigne de manière générale la sphère des institutions politiques et des acteurs politiques et l'ensemble des éléments idéologiques, institutionnels et sociologiques qui concourent à former le gouvernement d'un pays donné à une période donné.
Cette notion permet de situer les différents modes de gouvernement qui gouvernent entre eux. On a le point de vue des règles, les modes de légitimations. Les régimes politiques contemporains sont en général classés en trois types de régimes :
Les régimes démocratiques, les régimes autoritaires et les régimes totalitaires. Ces trois types de régime on peut les distinguer selon deux critères qui permettent de fonder la typologie : la source du pouvoir et le degré de consensus qui est imposé par le régime aux gouvernés.
[...] C'est l'impacte de la première guerre mondiale qui est décisive. On considère que c'est sans doute la première guerre mondiale qui a été décisive de l'avènement de la démocratie dans l'est notamment l'Allemagne et l'Autriche. (1919 République de Weimar) On a troqué la participation de la masse dans le conflit mondial contre l'accession à la citoyenneté pleine et entière. La voie allemande vers la démocratie est marquée également par l'intégration des masses dans les systèmes par le biais de la protection sociale. [...]
[...] On a une prolongation de l'emprise du clientélisme jusqu'à la première guerre mondiale. On a une double législation électorale entre les villes et les campagnes jusqu'en 1912. Entre 1870 à 1912 en a à peine électeurs en Italie. On a l'instauration du SU en 1946 en Italie. On a une sorte de discrédit du suffrage universel à cause des manipulations qui en sont faites par les élites sociales. On a une sorte de pulsion fasciste remettant en cause la démocratie. [...]
[...] Il ne faut pas les confondre avec les progressistes. On estime que la classe dangereuse est composée de pauvres envieux. En l'expérience pratique du suffrage et l'ouverture plus large de ce suffrage a été considérée comme ayant des valeurs conservatrices. On se rend compte que les classes dangereuses sont susceptibles de voter en faveurs de la conservation de l'aristocratie. C'est un des grands paradoxes. Dans le développement du suffrage universel, on oppose deux modèles d'accession au suffrage. Ce sont des modèles atypiques qui semblent contestables. [...]
[...] C'est donc 1871 la vraie consécration du SU. Il y a une république consacrée depuis septembre 1870. On a une situation de transition de 1870 à 1875 ou on n'a pas de constitution stable. C'est sous la IIIème république que le suffrage sera compris comme un mode de scrutin conservatrice permettant de s'appuyer sur les paysans. C'est l'idée des grands républicains, Grévy, Ferry, c'est de conjurer la commune de paris de 1870-1870. Le suffrage universel est considéré comme faisant le contrepoids de la classe dangereuse de la commune de Paris. [...]
[...] En 1791 cela fait 3 millions de passifs pour 4 millions d'actifs. La constitution de 1793, déclare un suffrage universel direct mais c'est une Constitution qui ne sera jamais appliquée véritablement et qui a en plus le problème qu'elle sera marqué par la terreur montagnarde. Le suffrage universel va être associé à cette terreur et sera associé à la tyrannie du nombre. Dans la période napoléonienne de 1795 à 1814 le suffrage universel est là encore consacré formellement par le biais de l'imposition du vote par degré. [...]
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