Héritage antique, époque franque, politique grecque, cités grecques, société féodale, idée de privilège
Le droit français a des origines diverses : la gaulle romaine, dans le christianisme, dans les conséquences des invasions barbares, mais tout cela ne suffit pas à expliquer ce développement de l'esprit moderne. Pour le comprendre, il faut se plonger dans l'expérience antique et plus précisément l'héritage de la Grèce et de Rome.
L'héritage, les cités grecques : La politique. Nous devons aux grecs un vocabulaire politique (à part le mot de dictature que l'on doit aux romains) et la réflexion politique. Cet apport grec est très présent. A partir du 6ème siècle et jusqu'au 4ème siècle avant J.C., les cités grecques ont fondé une tradition qui rayonne encore aujourd'hui en Europe mais aussi dans une grande partie du monde.
Athènes : les athéniens ont inventé la démocratie. Ce régime a eu une influence énorme sur l'occident.
[...] La noblesse n'est jamais devenue une caste. 15e s : elle est obligée de s'ouvrir à de nouveaux venus. Les bourgeois Les habitants de Bourg. Ils se voient appliquer un statut particulier, déterminé dans la charte urbaine. Elle prévoie l'organisation de la ville et indique les règles qui s'appliquent aux bourgeois. Pour être bourgeois il faut : Avoir une maison en ville Ou habiter en ville depuis un an et un jour : on dit que l'on est libre ( l'air de la ville rend libre). [...]
[...] 3ème groupe : ceux qui travaillent, ils nourrissent les autres, ils apportent des biens matériels. Il y a l'idée d'utilité. Il donne un sens et une valeur à chacun. Les dominés. Les clercs Il est le groupe le plus important et il occupe la première place dans cette société très chrétienne. Malgré la violence, il y a un esprit très religieux d'où l'importance des clercs. Le clerc séculier et le clerc régulier Il y a deux types de hiérarchies ecclésiastiques. La hiérarchie séculière : a été organisé sur le modèle de Rome. [...]
[...] - Les groupes sociaux : (Jusqu'au milieu du 12ème siècle.) Au sommet, il y a les clercs. (les ecclésiastiques). Les dominants sont essentiellement les seigneurs. Les évêques se retrouvent dans les familles de seigneurs. Ils ont un patrimoine foncier, ont des terres. Ce sont des religieux ayant un idéal de vie chrétienne. Ils ont les moyens culturels de comprendre cet idéal de vie et de le cultiver, et vont essayer de défendre cette vie chrétienne, de promouvoir leur valeur et leurs idées. Ils vont essayer d'apporter un peu d'ordre. [...]
[...] Les membres de l'aristocratie vont designer le successeur, Eudes le comte de Troyes. > N'est pas issu de cette famille carolingienne. Entre Charles le 5 et Eudes, Eudes était le plus prestigieux (capacité à résister aux vikings, a stoppé l'invasion viking). Il a pu incarner l'idée de la défense du territoire. Alors que Charles le 5 a soutenu les gallois. Les vikings sont encore des païens à l'époque, ne sont pas encore chrétiens. Les rois carolingiens lorsqu'ils étaient sacrés, devaient prêter serment contre les païens. [...]
[...] Ca entraine des conséquence : si la terre détermine ses obligations, si le serf quitte la terre, il n'a plus d'obligations qui le lie a cette terre. On va empêcher les seigneurs de récupérer les serfs qui ont déguerpi. Au 13e, la plupart des paysans sont libres. On dit que les paysans sont libres ou francs. C'est le droit coutumier qui a fait évolué leur situation. Mais parfois c'est plutôt un pacte avec le seigneur, une charte, non pas urbaine, mais rurale, de franchise. Certains paysans ont pu acheter leur liberté, cette charte de franchise qui a précisé leurs obligations vis-à-vis du seigneur. [...]
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