Etats généraux, avènement de la République, place du roi, institutions de la France Révolutionnaire, Constitution
La Révolution française, qui débute en 1789, marque la fin de l'absolutisme et de l'Ancien Régime, c'est un véritable tournant dans l'histoire de la France.
La révolution se met peu à peu en place avec les États généraux qui s'ouvre en mai 1789. Le roi continuera de jouer son rôle jusqu'à l'abolition de la monarchie en septembre 1792 qui aboutira au régime républicain formé par la constitution montagnarde du 24 juin 1793. Le roi ne sera donc pas représenté longtemps sur la scène révolutionnaire.
C'est suite à un climat de crise que vont s'ouvrir les États généraux. En effet, la France est touchée par une crise économique, les prix augmentent, ainsi que le chômage, la monarchie est ruinée. Une crise sociale fait également parler, la famine et les épidémies touchent surtout les grandes villes, et la hausse démographique avive les tensions entre les ordres et au sein même des ordres, tensions entre le haut et le bas clergé ou encore la noblesse de race et la noblesse de robe, moins ancienne.
[...] En effet, on peut considéré que l'assemblée empiète sur les prérogatives dévolue au roi, des prérogatives qui sont pourtant légitimes puisqu'elles sont édictées par la constitution elle-même. Certaines prérogatives du roi, dont le fameux droit de veto, dépalissent fortement au peuple qui ne comprends pas ce pouvoir, qui pour lui bloque les initiatives de l'assemblée et donc les tentatives d'avancer. La constitution n'a pas prévue de collaboration entre les pouvoirs, le roi ne peut dissoudre l'assemblée, qui ne peut faire pression sur le gouvernement. La situation est bloquée et le rôle du roi devient délicat. [...]
[...] La première partie portera sur la chute du roi absolu et la seconde sur la place du monarque dans la constitution du 3 septembre 1791 (II). I. La chute du roi absolu. Avec la constitution de l'assemblée nationale, c'est la fin du roi absolu, cet évènement sera surtout marqué par la soumission du roi devant les États généraux et son absence totale de l'élaboration de la monarchie constitutionnelle A. L'abdication du roi face aux États Généraux. Suite à de nombreuses revendications, débats et aux crises que traverse le pays, les États Généraux, non réunit, car juger trop dangereux, sous Louis XIV et Louis XV, s'ouvriront le 5 mai 1789. [...]
[...] C'est lorsqu'il va appliquer deux autres veto à l'encontre de décret sur les émigrés et les prêtres réfractaires, que l'assemblée va le renverser et se donner tous les pouvoirs. Suite à cela, l'abolition de la monarchie sera prononcée le 21 septembre 1792 et la situation évoluera vers un nouveau régime républicain où le roi et la monarchie n'auront plus leur place. [...]
[...] Dissertation : Des Etats Généraux à l'avènement de la République, quelle a été la place du roi dans les institutions de la France Révolutionnaire ? La Révolution française, qui débute en 1789, marque la fin de l'absolutisme et de l'Ancien Régime, c'est un véritable tournant dans l'histoire de la France. La révolution se met peu à peu en place avec les États généraux qui s'ouvre en mai 1789. Le roi continuera de jouer son rôle jusqu'à l'abolition de la monarchie en septembre 1792 qui aboutira au régime républicain formé par la constitution montagnarde du 24 juin 1793. [...]
[...] Le rôle passif du roi dans la mise en place de la monarchie constitutionnelle. Le roi n'est plus absolu et doit composer avec la volonté des députés de l'assemblée nationale, qui est légitimé avec l'apparition et le développement de la notion de souveraineté nationale. La nation, entité abstraite aurait le pouvoir, le peuple doit donc élire des représentants qui sont les députés de l'assemblée. Le roi se voit donc ici retirer sa légitimité, qui était religieuse, de posséder les pleins pouvoirs. [...]
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