Tribunat de la plèbe, Cicéron, César, Catilina, droit de provocatio, exil, Lex Sacrata, Scylla, Quintus, Pompée
Cicéron est un homo novus : c'est un homme politique qui n'a pas d'ascendant politique. Il étendu la rhétorique et va défendre les siciliens contre Verrès, un gouverneur corrompu. Il n'est ni optimates ni populares. Il va devenir consul et se heurte à l'aristocratie, notamment César et Catilina. Il lutte contre Catilina, qui avait conjuré. Cependant, il lutte sans prendre en compte le droit de provocatio. Cette méthode lui sera reprochée et il est forcé à l'exil. Ce passage est un dialogue entre Quintus et Cicéron sur le tribunat de la plèbe. Quintus critique le pouvoir démesuré du tribunat de la plèbe quand Cicéron est plus subtil et veut expliquer qu'il est nécessaire.
[...] Le tribun est supérieur au consul dans les limites de la ville. Le concile de la plèbe, créé en 494, vote des plébiscites (loi propres à la plèbe) et élit les tribuns de la plèbe. Cependant, ce concile va se confondre avec les comices tributes. Les deux frères font un historique du tribunat et Quintus remonte aux origines pour dire que le tribunat est un monstre qu'il faudrait supprimer : sa naissance, dans la sédition, est entaché de violence dès l'origine. [...]
[...] Pompée redonne au tribunat de la peuple ses pouvoirs, et le peuple est heureux et aime Pompée. Il prend ainsi l'ascendant sur son adversaire. Dès lors, Quintus dit qu'il déteste l'action de Pompée sur les tribuns de la plèbe. Cicéron, à la fin de ce dialogue, reste modéré : il prône la limitation des pouvoirs de chacun et y croit. Il pense que le tribunat de la plèbe est utile car c'est un organe de défense du peuple, qui permet ainsi de canaliser la violence du peuple : il y a dès lors un interlocuteur entre le consul et le peuple : c'est l'illusion pour le peuple qu'il a du pouvoir. [...]
[...] Il lutte contre Catilina, qui avait conjuré. Cependant, il lutte sans prendre en compte le droit de provocatio. Cette méthode lui sera reprochée et il est forcé à l'exil. Ce passage est un dialogue entre Quintus et Cicéron sur le tribunat de la plèbe. Quintus critique le pouvoir démesuré du tribunat de la plèbe quand Cicéron est plus subtil et veut expliquer qu'il est nécessaire. En quoi, selon Cicéron, le tribunat de la plèbe est-il un mal nécessaire ? I. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture