Cours de Criminologie - publié le 19/10/2008

Résumé du document

Cours de criminologie de 84 pages.



Jusqu'à la fin du 19ème siècle la délinquance n'intéressait que les juristes, que les pénalistes, la délinquance était appréhendé de façon normative (le droit pénal). A la fin du 19ème siècle une rupture épistémologique se produit, c'est à dire que le fait délinquant ou criminel va être appréhender également de façon empirique, cela reste un objet normatif d'investigation juridique mais cela devient un fait positif d'investigation scientifique.

Extraits

[...] Le parquet, les juridictions d'instructions, de jugement, là aussi c'est un document assez riche de renseignements, en France il faut savoir que ce document remonte à 1826, c'était le compte général de la justice criminelle. Mais ce compte était publié avec beaucoup de retard, depuis 1978 il a été remplacé par l'annuaire statistique de la justice, moins riche mais plus rapide. Enfin il y a les statistiques pénitentiaires, elles informent sur les aspects quantitatifs, qualitatifs et évolutifs des effectifs, des populations qu'accueillent les établissements pénitentiaires, depuis 1852 existent ces statistiques. [...]

[...] les procédés utilisés par les recherches explicatives ce sont ces techniques qui ont été utilisées pendant le siècle de criminologie pour essayer d'appréhender les facteurs de la délinquance individuelle, on constitue deux groupes représentatif, l'un de la population délinquante, l'autre de la population générale non délinquante, on remarquera que la précaution méthodologique fondamentale c'est de constituer un groupe contrôle composés de non délinquants. Quel en est la raison ? supposons qu'en étudiant des délinquants juvéniles on observe que les pères de ces délinquants soient à 65% alcooliques, peut on en conclure pour autant qu'il s'agit d'un facteur de délinquance juvénile ? non car il faut savoir cette proportion de père alcoolique aussi dans le groupe non délinquants. [...]

[...] ces considérations sont très probablement liées à l'évolution de la délinquance dite maintenant de proximité, d'un coté ce sont ces infractions qui sont le plus à même de nourrir le sentiment d'insécurité et de l'autre elles ont vu leur poids augmenter au sein de la délinquance. Ce sont surtout les petits délits qui nourrissent le sentiment d'insécurité, c'est à dire les vols à la tire, le vandalisme sur les voitures, les petites violences ou les menaces orales, les vols à la roulotte. On parle d'incivilité pour désigner des actes sans doute mineurs, probablement on comptabilisés par les statistiques officielles, actes qui ont une influence appréciables sur le sentiment d'insécurité. [...]

[...] les mesures de préventions sociales directes conformément à l'adage mieux vaut prévenir que guérir, les sociétés occidentales ont pris des mesures de préventions qui ont pour finalité de réduire le volume de la délinquance et d'agir de façon heureuse sur sa composition, cette politique trouve ces prémisses aux U.S.A entre les deux guerres, notamment à Chicago. En France c'est surtout à partir de 1981 que cette politique est conçue et mise en œuvre avec toute une structure de conseil/ prévention. On parlait de modèle français de prévention de la délinquance. [...]

[...] : Les facteurs du déclenchement au point de vue étiologique, personnalité et situation pré criminelle sont donc totalement imbriqués, et ce sont elles qui expliquent la conduite criminelle. Car si on a pas résolue la question du pourquoi elle se pose toujours. Les traits de la personnalité Au moment du déclenchement de l'acte, sont d'ordres corporels ou psychologiques, l'aspect anatomique et physiologique, on n'imagine pas le nombre de recherches effectués dans l'aspect physiologique. On s'est d'abord intéressé à la morphologie, aux types somatiques comme explication possible de la conduite délictuelle, mais il semble difficile de croire que les caractéristiques ou anomalies corporels peuvent exercer une influence en criminogénèse, on s'est intéressé encore à la physiologie, d'abord à la physiologie pathologique, y'a t'il un rapport entre délinquance et affection physiologique. [...]