Rôle de l'école classique, rôle de l'école néoclassique, conception du juge, Beccaria, séparation des pouvoirs, sanction
De par le principe de la séparation des pouvoirs, il revient au législateur de faire des lois claires et précises. Qui seront alors facilement interprétables par le Juge.
Ce principe est fortement soutenu par Beccaria puisqu'il est hostile au pouvoir des juges, en effet, il soutient que le juge n'est pas en mesure de créer le droit.
Le juge en plus de son interdiction de créer le droit, n'a également aucun pouvoir sur la sanction. Beccaria explique ainsi le syllogisme auquel le juge doit s'appliquer, il devra partir de la loi générale, pour identifier l'action afin de savoir si celle-ci sera conforme ou non à ladite loi, en conséquence de laquelle il punira ou non l'accusé.
[...] Nous ne sommes plus dans un système de peine fixe, le juge ayant plus de latitude dans ses fonctions. II/ LA MISE EN ŒUVRE DE LA SANCTION A. LA REPRESSION COMME NECESSITÉ Dans la vision de Beccaria, la répression sert à la société et à sa protection. Il s'agit ici d'appliquer l'utilitarisme, inspiré de Montesquieu et de Diderot. Beccaria rejoint également Rousseau, sur le contrat social, selon lequel on a une société fondée sur les lois où les hommes sont entrés en contrat social pour jouir du reste en toute sécurité ainsi chacun a mis une part de sa liberté au sein de l'intérêt général de la société et c'est donc l'Etat qui doit en assurer désormais la répression. [...]
[...] C'est pour cela qu'on ne réintroduit pas l'infraction religieuse. Ce libéralisme pénal aboutit peu à peu à une vision utilitaire de la sanction pénale, et donc à la création de la prison, qui est considéré comme la peine qui répond le plus a une forme de libéralisme, contrairement à l'infraction religieuse. A la fin du 19ème siècle, le système néo classique est en place dans toute l'Europe, ce qui permit de faire du libéralisme pénal une règle a part entière. [...]
[...] Mais ce code illustre bien tous les excès des idées de Beccaria, ce code fut donc un échec, ce qui permet à l'école néo classique d'apporter une autre dimension au juge. B. LA CONCEPTION DU JUGE SELON L'ECOLE NÉO CLASSIQUUE L'école néo classique née de la formation de la législation criminelle de 1808 et du Code pénal de 1810. Ce Code pénal réinstaure le rôle du juge, on s'éloigne ainsi de la méfiance que Beccaria fondé sur le juge. Et on donne ainsi au juge une plus grande latitude dans la sanction. [...]
[...] COMPARER L'ÉCOLE CLASSIQUE ET L'ÉCOLE NÉO CLASSIQUE PROBLÉMATIQUE Comment par les visions différentes de l'école classique et de l'école néo classique, le rôle du juge est il perçu ? Et de quelle façon est élaboré la sanction ? LE RÔLE DU JUGE A. LA CONCEPTION DU JUGE SELON BECCARIA De par le principe de la séparation des pouvoirs, il revient au législateur de faire des lois claires et précises. Qui seront alors facilement interprétables par le Juge. Ce principe est fortement soutenu par Beccaria puisqu'il est hostile au pouvoir des juges, en effet, il soutient que le juge n'est pas en mesure de créer le droit. [...]
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