École classique, école positiviste, lutte contre la criminalité, Beccaria, utilitarisme, répression
L'école classique lutte contre la criminalité en exerçant la répression, à défaut de la prévention.
En effet, cette répression sert à la société et à sa protection, il s'agira donc de la mise en place de l'utilitarisme.
La répression devient une nécessité puisqu'elle empêche selon Beccaria le renouvellement selon que la « peine est une terreur salutaire ».
[...] Dans l'école positiviste on lutte donc contre la criminalité par la recherche de ses causes. Ainsi cette recherche nous amène à distinguer déjà deux types de causes. Les causes endogènes, inhérentes à l'individu, et développer par Lombroso qui élabore dessus la théorie de la dégénérescence, et d'autre part les causes exogènes, tenant au milieu dans lequel évolue l'individu, c'est ici que Ferri va poser sa théorie selon laquelle la misère du peuple amène à la criminalité. Ainsi en recherchant activement les causes de la criminalité, on pourra élaborer alors un système de prévention. [...]
[...] Ce sont ces auteurs qui développeront l'idée de prison avec tout d'abord la théorie du panopticon et la théorie de l'arithmétique pénale qui consiste en fait à donner une peine proportionnelle au crime commit. C'est en essayant de développer l'aspect préventif que Beccaria se concentra plus sur la répression. Puisqu'en effet l'aspect préventif selon Beccaria fut difficilement développé, et constituera qu'une simple esquisse. La prévention étant en germe durant l'école classique, c'est l'école positiviste qui reprit et développa cette notion. [...]
[...] Toutes ces idées furent rassemblées dans le premier Code de 1791. Et Bentham et Filangeri furent deux personnages qui évoluèrent en fonction des théories posées par Beccaria. B. LES APPORTS DE L'ECOLE POSITIVISTE Tout l'arsenal des peines de l'école classique est renversé. C'est en s'intéressant à l'Etat dangereux du criminel, donc a la classification des criminels selon Ferri et non à la gravité des actes, que cette école positiviste se tourne vers la prévention. Pour cela Ferri propose de supprimer toute la construction procédurale, pour ne laisser que l'action populaire. [...]
[...] Cette école est dans l'excès, elle se fonde dans des critères vagues de mise en œuvre de la répression. C'est ainsi que de nombreux pays se sont rebellés. Le positivisme en France n'a donc pas eu d'écho, en revanche on a essayé en Union soviétique, par l'intermédiaire d'un homme, Lénine. Mais cette théorie sociologique positiviste à également échouer, Lenine abandonne les idées de Ferri, car celles ci sont trop difficiles à convertir en règle juridique. Cependant le positivisme a semé quelques graines tout a fait acceptées. [...]
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