Discours Parlementaire, 25 janvier 1790, Robespierre, Assemblée constituante, système de Cens, droit de vote, Tiers État, Assemblée nationale
Maximilien Robespierre au cours de l'Assemblée constituante du 25 janvier 1790 va faire un discours parlementaire où il s'oppose au système de Cens qui permet à l'individu de pouvoir voter. Ainsi cet avocat et député du Tiers État aux États généraux de 1789 va, en pleine période de débat sur les droits politiques, défendre les valeurs révolutionnaires en ce qui concerne l'universalité du droit de vote et va proposer un projet de décret à cette fin. En effet, suite à la destruction de l'ancien régime social le 4 août 1789, l'Assemblée vote les premiers articles de la future constitution dès septembre 1789. Même si la France reste une monarchie pendant cette période, le pouvoir législatif est véritablement entre les mains de cette Assemblée constituante proclamée par le Tiers État comme Assemblée nationale le 17 juin 1789.
[...] En effet même si dans l'ouverture de son discours il explicite propose [ses] idées c'est finalement une simple proposition de décret très général qu'il soumet de façon assez brutale à l'Assemblée constituante. Il en fait que reprendre ce qu'il résume depuis qu'il a traité de l'égalité politique instauré depuis la révolution. Ainsi même si nous pouvons voir dans cette proposition une défense primordiale des idéaux révolutionnaires, Robespierre n'expose pas de nouvelles idées qu'il aurait inventées pour un nouveau système de suffrage. [...]
[...] En effet en établissant une situation hypothétique ou celui-ci serait vivant et outré par la violation des droits sacrés de l'Homme à savoir la justice social qu'il a toujours défendu, Robespierre rend d'autant plus légitime sa critique du système de vote censitaire mis en place. Ainsi il appuie réellement sur le fait que la nouvelle constitution qu'il appelle constitution naissante viole ce qu'a toujours prôné Rousseau, et par ce biais l'ensemble des valeurs et idéaux révolutionnaires. Il en vient même à parler de malheur et met en cause la rapidité de la révolution qui fait que les préjugés c'est-à-dire les systèmes de l'Ancien régime et plus précisément ici le système de vote censitaire sont resté en place même après la Révolution. [...]
[...] Il cherche à montrer que malgré la révolution il reste une distinction entre les citoyens actifs et les citoyens passifs c'est-à-dire les citoyens qui ont le droit au titre de leur fortune de non seulement voter, mais également de pouvoir participer directement à la vie politique et plus précisément à l'activité législative. Il fait ici référence au fait que les citoyens pour pouvoir être qualifiés d'actifs devait prouver qu'il paie dans l'année un impôt égal à trois journées de travail ; autrement et plus symboliquement ayant la valeur d'un marc d'argent. Il rentre ainsi directement dans l'objet de son argumentation à savoir que l'égalité en droit des hommes n'est pas clairement pas respectée. [...]
[...] Il s'agira de voir que Robespierre montre que la Liberté de certains citoyens malgré la Révolution est toujours restreinte et dans une certaine mesure contrainte, pour ensuite montrer que la Constitution naissante en vient même à une trahison idéologique des valeurs révolutionnaires. I. Une Liberté des citoyens restreinte et contrainte Le constat d'une inégalité en droit Dans une première approche, Robespierre justifie l'ensemble du discours qu'il va produire. C'est pour lui une obligation au titre de la Nation et de la Liberté d'énoncer et de défendre devant l'Assemblée constituante ses idées et son argumentation. [...]
[...] Maximilien Robespierre au cours de l'Assemblée constituante du 25 janvier 1790 va faire un discours parlementaire où il s'oppose au système de Cens qui permet à l'individu de pouvoir voter. Ainsi cet avocat et député du Tiers État aux États généraux de 1789 va, en pleine période de débat sur les droits politiques, défendre les valeurs révolutionnaires en ce qui concerne l'universalité du droit de vote et va proposer un projet de décret à cette fin. En effet, suite à la destruction de l'ancien régime social le 4 août 1789, l'Assemblée vote les premiers articles de la future constitution dès septembre 1789. [...]
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