Défense, suffrage, universel, Victor, Hugo, 21, janvier, 1850
L'objet de notre étude est un discours de Victor Hugo, prononcé le 21 mai 1850 devant l'assemblée législative, pour la défense du suffrage universel qui risque d'être remis en cause par un projet de loi qui vise à modifier les conditions d'électorat : il faudrait désormais avoir trois années continues de résidence dans la même commune contre six mois avant la loi. Ce qui pénalise principalement les ouvriers, qui doivent souvent se déplacer de chantier en chantier partout en France.
Victor Hugo est un grand orateur célèbre pour ses nombreuses œuvres littéraires engagées (Les Misérables, Le dernier jour d'un condamnée) .Né le 26 février 1802, pendant la Restauration, il fut partisan de Charles X. Il devint pair de France sous Louis-Philippe Ier, et après la chute de la Monarchie de Juillet, il accepta avec difficulté la République. Il plaça beaucoup d'espoirs en Louis Napoléon Bonaparte malgré que celui-ci ne l'ai pas appelé au gouvernement. Hugo s'opposa à son propre parti, celui de l'Ordre, et se rapprocha de l'opposition à cause notamment du projet de loi de restriction du suffrage universel, une loi qui fait partie de la politique de lutte contre les républicains. Il meurt le 22 février 1885.
[...] Ce qui veut dire que l'on doit fournir une déclaration du lieu que l'on quitte et une déclaration du lieu où l'on va. Hugo ajoute à la ligne 49 à 50 : par une loi d'assujettissement électoral mal déguisé de l'ouvrier au patron, du serviteur au maître, du fils au père.» Hugo compare le projet de loi à un suffrage censitaire déguisé, un élément anticonstitutionnel car l'article premier constitution de 1848 stipule que «Article 1. La souveraineté réside dans l'universalité des citoyens français. Elle est inaliénable et imprescriptible. Aucun individu, aucune fraction du peuple ne peut s'en attribuer l'exercice. [...]
[...] Le suffrage universel semble faire tomber l'une des barrières qui séparait le tiers état et la vielle noblesse d'ancien régime. Cette paix pourrait mettre enfin un terme au temps des révolutions, un sentiment de paix renforcé par l'illusion lyrique. Hugo parle de rupture de cette paix à la ligne 7 et 8 : Et c'est là le moment que vous choisissez pour tout remettre en question ! Et ce traité signé, vous le déchiré ! Le projet de loi risque de réduire à néant les difficile acquis de la révolution de 1848, car il vise à réduire l'influence de l'opposition Montagnarde notamment. [...]
[...] Le parti de l'ordre, alors majoritaire à l'assemblée, s'inquiète et craint une percée trop importante du parti de la montagne, il décide alors de réagir et propose un projet de loi visant à réduire le nombre de voix en faveur de l'opposition. Pour cela, il modifia les conditions pour être éligible de manière à limiter l'influence de la classe ouvrière sur l'électorat qui vote à gauche. Hugo pense que les causes de se projet de loi sonne comme un châtiment (Nous allons te châtier peuple ! [ ] tu va avoir affaire à nous peuple ! [...]
[...] (Lignes 11 et anarchique car Victor Hugo éprouve une haine de l'anarchie très marquée, pour preuve son journal L'Evénement avait pour devise Haine vigoureuse de l'anarchie, tendre et profond amour du peuple Il fustige aussi les membres de l'Assemblée aux lignes 14 et 15 : Mais quels hommes de désordre êtes-vous donc ! ce qui est ironique car Hugo s'adresse surtout aux membres du parti de l'Ordre. Hugo dénonce les causes du projet de loi des lignes 18 à 35 et ses conséquences dans le premier paragraphe. [...]
[...] Des classes par qui le suffrage universel leur a permis de montrer qu'il existe dans une société qui les a trop longtemps ignorés, et ce projet de loi risque de les replonger dans l'ignorance. II- Dénonciation des origines et des conséquences du projet. Les Origines du projet de loi. A partir du deuxième paragraphe, Hugo évoque les causes du projet qu'il juge injustifiés à la ligne 22 et 23 C'est parce qu'il a jugé dignes de son choix des hommes que vous jugiez dignes de vos insultes Hugo accuse les membres de l'assemblée de vouloir manipuler les scrutins pour briser la montée des montagnards à l'assemblée. [...]
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