La Révolution française engagée en 1789 perdure. Un gouvernement stable peine à s'établir. En effet, les différents groupes politiques font pression en diffusant leurs idées avec violence. C'est le cas notamment des Girondins qui s'opposent à la monarchie constitutionnelle.
En 1792, la guerre est déclarée à l'Autriche puis à la Prusse. Cette guerre se traduit alors par plusieurs défaites françaises. L'insurrection populaire persiste et triomphe lorsque le 10 août 1792 la foule envahit les Tuileries et obtient la suspension du roi et son emprisonnement au Temple; il s'agit de la chute de la monarchie constitutionnelle.
La convention nationale du 6 avril 1793 met en place le comité de salut public, corps exécutif servant la cause révolutionnaire et à la tête duquel se trouve Robespierre.
[...] Commentaire du discours de Robespierre dans le cadre du gouvernement révolutionnaire La Révolution française engagée en 1789 perdure. Un gouvernement stable peine à s'établir. En effet, les différents groupes politiques font pression en diffusant leurs idées avec violence. C'est le cas notamment des Girondins qui s'opposent à la monarchie constitutionnelle. En 1792, la guerre est déclarée à l'Autriche puis à la Prusse. Cette guerre se traduit alors par plusieurs défaites françaises. L'insurrection populaire persiste et triomphe lorsque le 10 août 1792 la foule envahit les Tuileries et obtient la suspension du roi et son emprisonnement au Temple; il s'agit de la chute de la monarchie constitutionnelle. [...]
[...] Il met en place la Terreur qui se traduit par l'élimination des ennemis de la Révolution En quoi, selon Robespierre, la Terreur est-elle nécessaire pour préserver l'acquis révolutionnaire? Dans son discours, Robespierre met l'accent sur sa volonté de lutter contre l'absolutisme et l'arbitraire et envisage des moyens pour consolider la Révolution (II). I. La volonté de lutter contre l'absolutisme et l'arbitraire La lutte contre l'absolutisme et l'arbitraire passe par la volonté d'assurer les libertés individuelles et par une société organisée A. [...]
[...] Il faut toutefois noter que Robespierre est favorable à la souveraineté du populaire. B. Une société organisée Dès le second paragraphe, Robespierre décrit l'ordre qu'il envisage; le citoyen soumis au magistrat, le magistrat au peuple et le peuple à la justice Chaque groupe obéit à une valeur; le peuple est souverain, mais il est soumis à la justice. En ce sens, le peuple n'est pas libre de faire ce qu'il entend; ses libertés sont restreintes au profit du bien commun. [...]
[...] Dans son idée, la Terreur est un régime de transition, destiné à disparaître lorsqu'il n'y aura plus de menace pesant sur l'acquis révolutionnaire. B. Le tribunal révolutionnaire, un organe d'exception Lorsque dans le dernier paragraphe de son discours, Robespierre parle de justice prompte, sévère, inflexible il fait surtout référence au tribunal révolutionnaire qui a été créé à Paris le 10 mars 1793. Le tribunal révolutionnaire est une instance juridique unique chargée de juger les ennemis de la Révolution française A la base il s'agit d'un simple accusateur public, mais avec la Terreur, les arrestations se multiplient. [...]
[...] La légitimité de la Terreur selon Robespierre Robespierre légitimiste la Terreur dans son dernier paragraphe. Pour lui, la Terreur sert la cause révolutionnaire en reposant sur une justice sévère et inflexible. La Terreur correspond à un régime violent qui condamne les anties révolutionnaires et qui, au nom de la Révolution, met en place un régime strict servant en théorie la réforme. Pour Robespierre, cette violence est nécessaire pour asseoir la Révolution, car celle-ci n'est pas acquise. Il s'agit de protéger les réformes engagées en empêchant toute contradiction, toute action contraire. [...]
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