Sources, judéo-chrétiennes, droits fondamentaux, conviction, DDHC
Les droits fondamentaux (DF) sont une institution de la raison et du droit mais aussi de la conviction. Dans la conviction il est important de ne pas confondre les plans. Ces origines judéo-chrétiennes ont posé des conditions par lesquelles ultérieurement la conscience, raison et conviction ont pu aboutir à l'idée qu'il y ait des DF.
Le judéo-christianisme a posé certaines des conditions préalables parmi les plus nécessaires pour l'émergence ultérieure des DF et d'ores et déjà le judéo-christianisme a fourni le contenu des DF que l'on connait aujourd'hui.
[...] Reconnaissance formelle de ces droits. Quand on considère les textes-mêmes, les textes fondamentaux ont toujours appelé à la transcendance – exemple, la déclaration des USA mais aussi la pensée de Rousseau. La DUDH de 1948 invoque la dignité inhérente à « tous les membres de la nature humaine ». Caractère formel mais aussi religieux mis en avant La culture au 18ème, si elle a pu accoucher de cette conception c'est que les siècles antérieurs ont pu le faire aussi. Cette dignité est demeurée dans le repli de la conscience même si esclavage par exemple. [...]
[...] On doit souligner la profondeur de la révolution de cette tradition j-c au sein de ce monde qui réduisait la valeur des hommes à celle de leur force, ordre, ruine ou méchanceté. Il faut insister sur l'idée que cette tradition a contribué dans le long terme à préparer un terrain moral à la proclamation des droits fondamentaux de la personne. Savoir s'il ne faut pas croire ou y croire à l'enseignement de la Bible mais il suffit de savoir que pendant des millénaires des personnes ont cru à cette vérité. [...]
[...] On ne voit pas une autre origine des droits économiques et sociaux consacrés dans la déclaration. Le droit à la liberté Quelle que soit la condition concrète de chaque homme, la tradition j-c a contribué à donner la forme métaphysique et morale de la liberté plus que la tradition à la faire respecter. Ainsi, dans la Bible, la liberté est inscrite en tant que vérité anthologique de l'Homme, comme référence constante. Dieu est inconditionnellement libre, et il a voulu que sa création fut libre par rapport à lui – faite à son imagine qu'il puisse se déterminer consciemment et volontairement. [...]
[...] Les obligations sont ensuite reprises par la loi des Hommes. La tradition de la Bible a imposé la notion de commandement, loi divine, le Décalogue étant le parfait exemple. On va donc trouver une série de textes que l'on poserait aujourd'hui comme du droit positif. C'est vrai pour le Livre de l'Exode, le Livre des nombres et d'autres qui vont constituer de véritables codes. Or les déclarations de droits contemporaines, dans leur objet, portée, nature et rapport avec la C° et lois civiles et pénales, ne laissent pas d'évoquer le Décalogue et lois divines. [...]
[...] Or dans la Genèse, si le peuple choisi et choisi par Dieu, chaque Homme est désigné de manière singulière : chaque personne ne se font pas dans le groupe, conserve sa personnalité propre même s'il est très dépendant du groupe. Mais dans le Nouveau Testament, l'Evangile, le Christ va universaliser cette image à toute l'humanité : le peuple de Dieu n'est plus le peuple Juif mais tous les autres. Saint-Paul : plus de distinction entre juifs et non juifs, grecs et barbares, hommes et femmes fait accepter l'ensemble de ces membres à une humanité générale. Il fallait donc que cette notion d'humanité soit un jour reconnue pour que les droits soient les droits de l'homme. [...]
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