Sociologie des institutions judiciaires : la police

Résumé du document

Sociologie des institutions judiciaires : la police, cours de 34 pages



On peut essayer de mieux comprendre la police au travers des archives, se pencher sur l'histoire à travers les archives pour entamer une réflexion en longue durée pour faire le tri dans l'institution judiciaire et la réalité concrète de la police. Jusque dans les années 1970-80, l'histoire de la police a surtout été mise en forme, rédigée par les policiers eux-mêmes et par les juristes. Cela prend la forme de pamphlets, mémoires romancées, thèses de doctorats? Grande précaution car on retrouve dans ces écrits des jugements de valeur, d'ordre moral, éthiques sur l'institution judiciaire? Concernant les histoires mises en forme par les juristes mais c'est une histoire souvent réductrice car le plus souvent, on appréhende l'évolution historique de l'institution à travers les lois, les décrets, les règles juridiques? On peut comprendre comment légalement était codifié dans l'histoire le rôle de la police. Importance du contexte sociopolitique dans lequel le texte s'inscrit.

Extraits

[...] Désormais, fondé sur l'interprétation des indices, grille d'identification anthropologique. Quelque fois limite, car on prend également le teint des individus (association à l'idée de race). Caractère ethnique de certains individus et commencent à diffuser quelques principes anthropologiques raciaux. A la mort de Bertillon en 1914, on organise le premier congrès dans la police judiciaire internationale Monaco) et on envisage d'utiliser la technique du bertillonnage, notamment dans les fiches parisiennes, pour échanger des données sur les individus dangereux. Finalement, envisagé les techniques de partage des informations en Europe et dans le monde, à l'origine de la création d'Interpol en 1946. [...]

[...] Le policier peut être aussi complètement amoral, corrompu, cynique et il résout les problèmes en essayant de s'arranger avec, de les contourner, notamment en ne respectant pas toutes les règles juridiques, déontologiques qui sont censées s'imposer avec. Elle procède à une inversion de la réalité policière car dans la plupart des cas, on se focalise sur l'enquête policière, or dans la réalité, l'enquête n'est qu'une partie très restreinte de l'activité policière. On passe sous silence tout le côté routinisé de l'activité policière. [...]

[...] Désormais, le préfet dispose des 2 à sa convenance. Sur le fond, rupture ave la tradition républicaine qui dit qu'il faut séparer autorité civile et militaire. Pourquoi a-t-on conservé le statut militaire des G ? Les pouvoirs publics tirent de cela un avantage. Le statu militaire interdit aux G de se syndiquer et de protester et c'est l'obligation de se loger sur leur lieu de travail et d'être dispo 24/24. Question du désengagement de l'Etat et du recul du service public national. [...]

[...] De ce fait, les révolutionnaires inventent la police municipale. Transfert des pouvoirs de police aux municipalités pour empêcher que le monarque n'utilise ses pouvoirs de police pour abuser de sa puissance. La loi révolutionnaire du 14 Décembre 1789 prévoit de confier aux maires des pouvoirs propres afin qu'ils puissent assurer une bonne police, c'est-à- dire, on leur confère des compétences dans les domaines de salubrité, propreté, sûreté et tranquillité des rues et des édifices publics. Dans le même temps, cette même loi prévoit aussi qu'on va déléguer aux pouvoirs municipaux certaines prérogatives pour participer plus généralement à la police du royaume. [...]

[...] On apporte un fichier pour répondre à un problème. Encore plus vrai dans atmosphère post attentats. Moyen pour le politique de symboliser son action auprès de l'opinion qu'il essaie de rassurer. On escompte que mesure impact sur opinion. Autre dimension, diffusion massive des technologies de sécurité produite par le secteur privé. Technologies sont des solutions qui deviennent incontournables pour le politique car permettent de se relégitimer. Enjeu majeur, important dans les luttes industrielles et économiques que se livrent les états entre eux. [...]