Modèle, royauté, capétienne, étrangers, monarchie
Le sacre rend le roi de France « singulier ». C'est le seul personnage à être sacré et à recevoir l'onction d'une huile sainte qui avait servi à baptiser Clovis.
C'est donc le seul personnage du royaume qui peut revendiquer ce lien direct avec Dieu. Dieu investit le roi de son pouvoir et c'est le seul puissant à avoir une aura quasiment mystique.
[...] Il doit y avoir un droit royal d'imposer. Facette législative. Travail des légistes : travailler pour qu'il y ait un monopole royal : seul le Roi de France peut créer des normes sans l'accord des puissances féodales. Tout au long du XIII ème siècle, on passe du principe que le Roi de France ne peut mettre ban dans le territoire sans l'accord de ses barrons au principe de capacité entière du Roi de France à édicter des normes, à légiférer. [...]
[...] Mais tout est remis en cause avec les guerres de religion. Paragraphe 2 : Les guerres de religion Période qui a un impact sur l'essor de l'État, la manière dont on conçoit la souveraineté. Période qui remet en cause l'absolutisme tout court. Guerres de religion, essentiellement des guerres civiles en France. Clans aristocratiques Division dans la noblesse française. Les clivages religieux ont beaucoup de mal à masquer les antagonismes politiques entre la noblesse et la royauté, qui tente d'étouffer les revendications politiques des nobles. [...]
[...] Apparition du galicalisme qui vient soutenir l'indépendance. C'est la doctrine qui consacre le fait que le Roi de France est le protecteur et le garant des libertés et des franchises de l'Église de France au plan temporel. Ce n'est pas un schisme comme le sera l'anglicanisme. C'est une manière de concevoir les rapports entre l'Église et l'État. Paragraphe 2 : Le Roi, empereur en son royaume C'est une formule qui apparaît au milieu du XIII ème siècle. Cette formule résume toutes les idées qui ont été soumise à la Royauté. [...]
[...] A côté des la royauté a inventé les assemblées de notables. Il y a aussi une composition tripartite à laquelle on adjoint les officiers. Pas d'élection. Le Roi choisit. Convocations faites sous formes de lettre de cachet. Pas de doléances. Les notables se bornent à émettre des avis. Institution moins lourde que les E-G. Plus malléable car gens nommés par le Roi. Permet en l'absence d'E-G d'obtenir l'approbation de la nation sur une politique particulière. Les deux dernières assemblées 1787 et 1788 ne réussiront pas à résoudre la crise financière. [...]
[...] La querelle enfle et le Pape va l'emporter. L'Empereur Henry IV va faire amande honorable devant le Pape et implore son pardon. On va retrouver cette lutte en France entre le Roi de France et la Papauté. Question de la limite entre le pouvoir temporel (l'Etat) et le pouvoir spirituel (l'Eglise). Lutte idéologique reposant sur une propagande politique. Depuis la fin de l'Antiquité, théories émises qui stipulent que pouvoir spirituel > pouvoir temporel. Cela signifie que pour l'Eglise, il y a possibilité de pratiquer l'ingérence dans les affaires publique ( le Sacerdotalisme). [...]
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