Pouvoir royal, monarchie tempérée, monarchie absolue, gouvernement central, lois fondamentales du royaume, roi, France
Au début du XIVe siècle, on voit se mettre en place, en France, une monarchie « limitée ». En vérité, elle n'est pas vraiment très limitée, mais si on la compare à la monarchie absolue du Roi soleil on découvre qu'il y a une différence de degré quant aux pouvoirs détenus entre les mains du souverain. En France, il n'y a, à cette époque, pratiquement que des catholiques ; on trouve aussi, dans chaque ville, chaque village, quelques personnes de religion juive qui vivent dans des sortes de « communautés » très solidaires.
[...] Chaque classe, chaque rang social a ses avantages. Les membres du clergé et les étudiants, par exemple, n'ont pas le droit de posséder et de porter une arme. Les nobles avaient également leur statut et leur organisation particulière ; leurs droits et leurs devoirs. En effet, le noble, en cas de condamnation à mort, est décapité alors que les membres des autres classes sociales sont vulgairement pendus publiquement. La dernière classe se subdivise en une multitude de sous-classes qui avaient chacun également des privilèges et des obligations. [...]
[...] Bien qu'ils aient ratifié, en 1420, le traité de Troyes qui excluait le dauphin (futur Charles VII) du trône de France au profit du roi d'Angleterre, les Etats généraux apporteront ensuite un précieux concours à Charles VII. Réunis à Orléans ils acceptent la bataille et l'armée permanente. A la fin des hostilités, les réunions s'espacent. Ils ne sont plus convoqués qu'en 1468, pour soutenir Louis XI aux prises avec une grande partie de la noblesse soulevée contre lui à l'instigation du Duc de Bourgogne Charles le Téméraire, et en 1484 durant la minorité de Charles VIII pour trancher entre les prétendants à la Régence. [...]
[...] Le parlement pouvait encore faire des lettres de remontrances, et ainsi de suite. Lorsque la situation était bloquée, on faisait un lit de justice c'est-à-dire que le roi venait directement au parlement pour dicter le texte de loi. Cette compétence du Parlement pouvait pendant plusieurs années empêcher l'application d'une loi. Louis XIV décida de limiter les remontrances { une seule fois. Le Parlement devant par la suite obligatoirement enregistrer la loi. Mais à la mort du roi en 1715, les parlements reprirent leurs prérogatives et tout le XVIII° siècle fut une période d'affrontement plus ou moins directe entre le roi et le Parlement. [...]
[...] Il y a à la fin du XVIII° siècle une querelle appelée la querelle des anciens et des modernes Les anciens sont les écrivains, les philosophes, qui prétendent que l'on ne peut rien faire de mieux que ce qui a été fait durant l'Antiquité. Les modernes considèrent que les arts comme la réalité, peuvent être transformés et que l'on peut faire mieux que ce qui existait précédemment. Le chef de file des modernes, Charles Perrault, établit le lien étroit entre le pouvoir absolu du roi Louis XIV et la modernité. Il considère notamment que la philosophie rationnelle introduite par Descartes, génère la possibilité de changement que la monarchie a le pouvoir d'effectuer. Le rapport entre l'absolutisme et la modernisation est bien réel. [...]
[...] En effet, même si le rôle des états généraux était consultatif, l'absolutisme monarchique se méfiait de cette institution car il ne voulait pas que recueillir un avis puisse signifier donner son consentement, notamment en ce qui concerne l'impôt. Vieille idée que le peuple devait consentir à l'impôt. Idée récusée par l'absolutisme monarchique. Les parlements : Le terme de parlement sous l'Ancien Régime, une signification différente du terme actuel. Ce terme a pour origine le latin parlamenta qui signifie discussion. Il fait référence aux débats ayant lieu à la cour du roi au Moyen-Âge. [...]
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