La révolution jacobine (août 1792 ? juillet 1794), fiche de cours de 11 pages
Les montagnards avec environ 200 députés imposent cette rupture avec le passé. Dans le même temps, les difficultés s'accumulent, ce sont des difficultés économiques et financières mais aussi politiques. La toute jeune république est en guerre contre une Europe monarchique coalisée contre l'anarchie française. Le régime connaît également une guerre intérieure en Vendée. Quant à l'attitude à adopter tant sur le plan international qu'intérieur. La Gironde et la Montagne connaissent une opposition croissante. Les Girondins font figure de modérer car ils sont favorables au respect de la légalité et de la liberté économique.
[...] De cette manière, à l'été 1793, le comité de salut public est bien devenu le moteur de la dictature jacobine. Cette dictature jacobine devient quasiment officielle le 10 octobre 1793 lorsque est voté un texte indiquant le gouvernement de la France est révolutionnaire jusqu'à la paix Ainsi tout part du comité de salut public et tout aboutit à lui. Il s'agit de la dictature d'un parti unique celui des montagnards qui s'appuie sur les sociétés jacobines pour assurer sa propagande à travers l'ensemble de la France. B. la suppression des libertés 1. [...]
[...] L'action de la montagne est glorifiée. On commémore par exemple la commune insurrectionnelle de Paris le 10 août 92 ou l'exécution de Louis XVI. A l'occasion de ces manifestations populaires se développent tout un rituel laïc, ces hymnes, ces saints ou ces divinités (liberté, égalité, raison). Durant l'été 93, le culte de la raison se diffuse à la plus à paris et en province. Ces divinités sont statufiées, incarnées par les jeunes filles au physique avantageux. Robespierre finit par s'inquiéter de ces mascarades et début 94, il décide d'instaurer un nouveau culte, celui de l'être suprême. [...]
[...] L'année se divise en 1é mois de 30 jours auxquels s'ajoutent 5 à 6 jours supplémentaires qui sont déclarés jours sans culottières. Chaque mois est rebaptisé et se découpe en 3 périodes de 10 jours décade) et seuls les jours décadaires sont fériés. S'agissant des dénominations des jours : primatie. 3ème mesure : disparition systématique des Saints et des cérémonies. On estime qu'il s'agit d'un répertoire du mensonge, de la duperie et du charlatanisme. Ce calendrier révolutionnaire restera en vigueur jusqu'au 1er janvier 1806, date de son abolition. [...]
[...] La convention nomme aussi les 12 jurés chargés de se prononcer sur la culpabilité. Elle nomme 5 juges qui ont pour rôle de déterminer les peines applicables. Ce tribunal se révèle redoutable car ces jugements doivent recevoir exécution dans les 24 h. Surtout, sa mission est des plus vague. Il doit connaître de tout complot visant à rétablir la royauté, il doit aussi connaître de toute atteinte à la sûreté de l'état. Mais aussi de tout attentats contre la liberté, l'égalité et l'indivisibilité de la République. [...]
[...] la négation des grands principes de 1789 Tout d'abord, les libertés individuelles tendent vers 0. Quelque exemple : le droit d'aller et venir n'existe plus, la loi pénale est à nouveau rétroactive et la tolérance religieuse inexistant. Le sort des libertés publiques, elle-même. Ainsi, en mars 1793 est voté une loi sur les délits de presse avec des sanctions pouvant aller jusqu'à la peine de mort. Ceci a pour but de traquer les journaux royalistes mais aussi girondins. D'autres dispositions, toujours en 1793 établissent la censure notamment à l'adresse des théâtres. [...]
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