République, école, culture commune, culture politique, Jules Ferry, État enseignant, enjeux sociaux et politiques
« La première république nous a donné la terre ; la deuxième, le suffrage ; la
troisième, le savoir. » - Jules Ferry, Ministre de l'Instruction publique à trois
reprise entre 1879 et 1883
(le terme « Éducation Nationale » n'apparaît qu'en 1932)
La démocratisation de l'école doit être selon lui l'aboutissement de tout l'édifice
républicain bâti dès la grande révolution de 1798.
Il prend appui sur la Révolution française, qui a été l'occasion d'un grand nombre
de débat, de projets pédagogiques (cf Rousseau L'Émile), avec Condorcet,
Pelletier de St Farjot...
[...] D'autant plus libre que l'isoloir devient obligatoire avec la loi de 1913. (il était déjà bcp utilisé mais pas obligatoire). Cette républicanisation a également d'autres facteurs ; elle s'explique aussi par l'essor de la presse et de sa lecture, indissociable de la scolarisation, l'alphabétisation des français. Autre facteur essentiel : L'ECOLE. 12 sur 41 II. Le parachèvement d'un État enseignant A. La mise en place de l'institution scolaire 1. Du primaire au supérieur : les structures de l'enseignement en 1870 Dans quel état se trouve l'école au moment ou les républicains arrivent au pouvoir ? [...]
[...] Il n'est devenu selon eux qu'un enseignement classique de seconde zone ; le bac moderne ne se définit plus que par son absence de lettres classiques et donc de prestige. Exemple d'une enquête tendancieuse rédigée par deux adeptes maurrassiens 24 sur 41 (droite dure Action Française) qui prennent le pseudonyme Agathon en 1911 : L'esprit de la nouvelle Sorbonne, dans laquelle ils déplorent la décadence culturelle qu'est en train de connaître la France, qui a abandonné selon eux ses lettres classiques et s'est germanisée, a renoncé au rayonnement de la France. [...]
[...] On rompt avec cette logique segmentée et cloisonnée des ordres. > Mise en place d'un tronc commun entre EPS et premier cycle du secondaire - : ils ont désormais en partie le même programme. > Il a proposé que la classe de soit une classe d'orientation, sorte de vestibule : ils passeraient une année identique pour tous où ils choisiraient ensuite selon leurs goûts et capacités. Ce n'est qu'un demi-succès, pas grands résultats ; la guerre arrive . Question de l'égalité filles / garçons Loi Camille Sée ; au terme des années d'études secondaires, les jeunes filles n'étaient pas destinées au baccalauréat ; on leur donnait simplement un diplôme de fin d'étude sans aucune valeur ; seul le bacc permet d'entrer à la fac. Il exsite pourtant bien des bachelières : elles sont 90 entre 1866 1881 (candidates libres, autorisation demandée au ministère . [...]
[...] En français, ils sont presque toujours communs, vulgaires. Quelques uns militent tout de même contre le latin comme l'Abbé Gaume : trop de latin on étudie surtout des auteurs païens (Cicéron) Suite à cette levée de bouclier, on abandonne ce projet de réforme du latin. A partir des années 1880, les républicains installés se montrent très prudents sur cette question des humanités classiques ; s'il a disparu totalement de l'enseignement primaire élémentaire, on estime qu'il faut laisser aux humanités leur prééminences. [...]
[...] Dans cette logique là, il n'y a pas de place pour l'histoire ou la géographie locale. Ex by Antoine Prost : dans un ouvrage de 1904, on donne des conseils pédagogiques aux maîtres prendre l'exemple d'un château du MA à proximité de l'école pour étudier le féodalisme ; mais il s'agit de l'utiliser comme simple modèle de la généralité, il n'est pas question d'insister sur les spécificités de ce château. Finalement, ou que l'on soit, on observe toujours les mêmes animaux, les mêmes plantes et les mêmes roches sans aucune adaptation du programme aux spécificités locales. [...]
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