La procédure criminelle dans l'ancien droit français, cours de 29 pages
La première période marque l'évolution et le changement de la procédure. À cette époque c'est une procédure accusatoire, mais ensuite on va évoluer vers une procédure inquisitoire. On verra ensuite le renforcement du caractère inquisitoire durant les temps modernes.
Chapitre I : La procédure criminelle au Moyen-âge capétien :
Chapitre II: La procédure criminelle des temps modernes (XVIIe - XVIIIe)
[...] Chapitre II: La procédure criminelle des temps modernes (XVIIe - XVIIIe) Cette procédure est désormais inquisitoire (écrite, secrète, non-contradictoire). On assistera à son renforcement au cours du XVIe. Section préliminaire : L'évolution du système judiciaire aux XVI ème et XVII ème siècles : Les circonstances : Cette période est marquée par un accroissement de la rigueur. C'est un siècle de troubles politiques, de guerre civile, qui sont notamment dus à la crise religieuse. La conséquence est une augmentation de la criminalité. [...]
[...] La partie civile : La partie civile présente une requête et demande elle aussi la reconnaissance de la culpabilité, puisque cela est nécessaire pour obtenir des dommages-intérêts. Quand une victime n'a pas les moyens d'avancer les procès, la pratique admet qu'elle puisse se porter partie civile seulement à cet instant. L'accusé : L'accusé peut lui aussi, à la fin de l'instruction, présenter une requête où il va demander d'apporter des preuves de son innocence, contre les éléments à charge. Par exemple, il peut demander l'audition de nouveaux témoins. [...]
[...] On retrouve l'aveu, le témoignage, l'écrit, mais aussi les présomptions et les indices, qui sont les conséquences que le juge tire d'un fait connu. Il y aura deux types de présomptions : celle de droit et celle de fait. Les présomptions de droit sont définies par la loi (présomptions légales). Il y en a en matière pénale relativement peu mais on en trouve. Tantôt une loi détermine les conditions d'un crime (infanticide par exemple). Ou au contraire on a une présomption d'irresponsabilité (pénale du mineur). [...]
[...] Les parties pourront réagir aux témoignages de deux façons : - Les reproches, qui s'adressent à la personne du témoin. L'une des parties va essayer de montrer que le témoin est forcément partial à son égard. Si le reproche est prouvé, le témoignage sera écarté. - Le contredit de la déposition elle-même. Il existe des cas où la preuve testimoniale n'est pas suffisante et l'on va rechercher l'aveu : la torture apparaît. Paragraphe 4 : Le recours à la torture : La torture avait été utilisée dans la procédure romaine, lorsque celle-ci était devenue inquisitoire durant l'Empire. [...]
[...] L'ordonnance de 1670 va préciser les conditions que le juge doit rassembler pour prendre un décret de prise de corps. Le juge a la possibilité d'utiliser trois décrets, dont l'un est une création de l'ordonnance de 1670. Le décret d'assigné pour être ouï (ordonnance de 1670) : Ce décret va être pris par le juge pour des infractions légères, qui ne sont punissables que de peines pécuniaires. Celui qui est assigné est convoqué à comparaître devant le juge pour être interrogé. [...]
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