Philosophie du droit, contrainte, morale, droit, justice
Toute société, quelle que soit sa nature, sa taille est toujours plus ou moins organisée, coordonnée. Les individus ne sont jamais dans une société comme des molécules dans un gaz. L'homme est un animal social, nous vivons en société et elle nous est naturelle. Toute société est organisée, toute organisation sociale suppose des contraintes, toute forme d'existence sociale obéit à des contraintes. Il n'y a pas d'existence sociale sans discipline (société animale ou humaine). Même dans les sociétés humaines très individualistes ou libérales il y a toujours des formes d'organisations et de contraintes. On va arriver à une définition du droit. Toute société suppose la contrainte, or toute société n'est pas juridique. La contrainte spécifique des sociétés humaines est ce que l'on appelle « la règle ». La règle est le mode spécifiquement humain de contrainte sociale. Ce qui distingue la règle des autres types de contraintes est qu'elle est une contrainte explicite formulée comme règle en tant que règle.
[...] Dieu devient libre. Le dieu du monothéisme est un dieu volontaire. La volonté divine devient la source du droit. La volonté divine va servir de modèle plus tard à un fondement humaniste du droit. On va laïciser la volonté divine. Le monothéisme est un intermédiaire qui a permis d'amener à cette conception moderne. Le christianisme a aussi influencé la philosophie du droit. [...]
[...] Distinction entre la légalité et la légitimité. Ce qui est légal est ce qui est conforme à la loi alors que la légitimité est ce qui est conforme à la morale ou à la justice idéale. Il faut bien juger le droit mais sur quels critères ? La question de la justice de loi n'est pas une loi juridique il y a donc une justice qui n'est pas dans les textes qui n'est pas dans les normes écrites, c'est la justice que l'on invoque. [...]
[...] On trouve des dieux suprêmes, qui dominent les autres dieux dans le polythéisme. Petit à petit, est émergé l'idée que le dieu suprême était finalement le seul dieu. Les 10 commandements (la torah) : c'est une justice impérative et autoritaire. Dieu ne s'identifie plus de la même façon à l'ordre naturel. Le théo- cosmisme est l'association des commandements de dieu avec l'ordre naturel. La loi est à la fois naturelle et à la fois divine. Dieu devient surnaturel, il ne dissocie de la nature, il en est le créateur, il la domine. [...]
[...] Un peu comme le président de la république il agit comme représentant d'une fonction institutionnelle. Il faut bien faire la différence entre une règle qui émane d'une autorité non instituée (Ex : un chef de clan qui donne des commandements, son autorité est légitime parce qu'il a du charisme) et une règle juridique (Ex : la fonction, l'homme devient un fonctionnaire). Toutes ces règles ne sont pas à proprement parlé des normes juridiques des ordres qui ne tiennent que par le charisme de la personne. [...]
[...] Il y a un droit idéal : les droits de l'homme ressemblent à un droit idéal. Il y a le droit réel (sociologique) il se moque du droit idéal, c'est celui qui est effectivement appliqué. Deuxième partie : La justice comme idéal Le mot justice a deux sens. Justice signifie institutions judiciaires, mais c'est tout à fait différent de la justice (petit qui est la justice idéale, l'idée de justice. On invoque cette justice, mais elle n'est pas juridique, elle est au-delà des lois. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture