Romains, droits fondamentaux, génie romain, cité, citoyens à Rome, homme libre, esclave, droits des personnes
On peut dire que culturellement axiologiquement, les romains sont plus ouverts que les grecs imbus de leurs supériorité supposée (et en partie réelle). Ils sont plus ouverts à l'égard des droits des personnes.
Il faut observer que les romains vont remettre en cause toutes les césures que les grecs avaient instaurées dans la façon de concevoir le monde. Pourtant cela ne veut pas dire qu'ils n'ont pas eux aussi fait preuve de cruauté.
[...] Le droit est donc juste. Dans tous les cas, le droit n'est plus compris comme en Grèce – ce n'est plus ajusté à l'ordre cosmologique mais ce qui laisse à chacun une part équitable Le droit a changé de nature : ce n'est plus un savoir intellectuel, qui peut émaner des codes par avance ; il va devenir un art et non pas une science. Il va fonctionner de manière platonnante. C'est un art, une prudence, une jurisprudence. Plutôt que d'être le produit d'un code, il va être le produit d'une démarche jurisprudentielle, casuistique que dogmatique. [...]
[...] Mais ensuite le maître qui abusait de ces esclaves pouvait être obligé de les vendre, puis l'esclave a reçu le droit de se marier puis d'avoir une famille Il passe de la condition de chose à la condition de personne. Mentalité romaine paternaliste. Les romains pouvaient attribuer aux esclaves des fonctions importantes de conseillers de médecins, de prescripteurs, sort enviables par rapport aux tâches matérielles. Le stoïcisme diffuse la conception de l'unité du genre humain. Le christianisme renforce cette conviction. On institue de droit d'asile dans les églises pour les esclaves. [...]
[...] Quelles sont les causes de cette ouverture d'esprit ? La 1ère cause tient au fait que l'on va reconnaître d'une façon plus objective la qualité humaine comme fondement nécessaire de la reconnaissance des droits Le non citoyen s'impose finalement comme Homme, l'esclave se voit reconnaître son appartenance au genre humain. Le concept d'humanité s'universalise. 2e cause : cette universalisation de la vision romaine qui tient au fait qu'elle va couvrir la totalité du monde connu implique une relativisation de ses propres valeurs. [...]
[...] Statut propre au citoyens romain même si pas éthologiquement romain. Le champ géographique est devenu quasi universel. Les rapports avec les citoyens de ces villes ont tendu à se régler par un droit commun, le jus gentium. Ce droit commun était commun à des races, cultures, origines, religions, très différentes. Césure homme libre/esclave. Esclave est la chose qui appartient à son propriétaire d'abord. Puis une multitude de signes qui montrent comment le statut de l'esclave a évolué surtout avec l'empire et la pratique de l'affranchissement qui sera abondamment pratiquée. [...]
[...] Avec la plèbe le passage de l'état de plébéien à l'état d'esclave était simple. Puis il s'est produit au début du 5ème siècle, des événements graves comme la révolte de Spartacus. Une grande partie de la plèbe se retire sur l'Aventin pour y constituer une coté indépendante. Les patriciens sont incapables de se débrouiller sans eux donc ils sont forcés à la négociation. Révolte qui a eu un impact terrible, présenté comme un risque qu'il fallait conjurer. Les politiques le plus lucides se sont efforcés d'adoucir le sort des plus pauvres. [...]
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