Origines, médiévales, droits fondamentaux, DDHC, loi naturelle, droit naturel
Entre le sacre de Rome de 412 et 1492, on a l'impression qu'il ne s'est rien passé : 10 siècles de lassitude. C'est une période de régression. C'est aussi celle qui a su construire des cathédrales qui tiennent toujours ! C'est aussi celle qui a pu déclarer les déclarations de droits – Magna Carta !
Les penseurs ont joué un rôle très important pour annoncer la période de modernité. Elle devrait commencer à partir de 1492 et devrait être celle à partir de laquelle on aurait dû commencer à garantir les droits de l'homme mais en même temps, c'est la période d'un totalitarisme en germe !
[...] La volonté en question est toute autant celle des sujets que celle des souverains. On sera dans la phase de la société construite par le contrat social. Cette laïcisation va s'expliquer par ce qu'est la Reconnaissance qui se veut retrouvaille avec l'Antiquité et qui va se caractériser par la résurgence des philosophes de l'Antiquité – d'une philosophie stoïcienne. Qu'est-ce stoïcisme ? Philosophie de la volonté, de l'action, et avant tout, de la connaissance. Le stoïcisme est convaincu qu'il existe un ordre cosmique et un droit qui organise cet ordre. [...]
[...] Mais va apparaitre un courant qui va vouloir combattre le courant généraliste de St Thomas : le courant franciscain – St Francois : courant dominicain plus pragmatique auteurs : Duns Scott et D'Okham Duns Scott : enseignant et canonifié. Il va se caractériser en se fondant sur les limites du savoir rationnel. D'Okham : prend partie dans une querelle de la papauté du côté des pauvres. Il va discuter les idées de souveraineté, la question des relations des pouvoirs temporels de l'Eglise, il dira qu'elle n'en a pas. Même dans les matières qui n'intéressent que l'Eglise, il ne devrait pas y avoir de subordination. [...]
[...] Machiavel, en 1513, dit finalement que s'il y a un droit de nature, c'est la force qui droit être soumise au droit : réorganisation des références. On s'éloigne de la vision d'Aristote, de celle des chrétiens (St Thomas et Augustun). La politique est donc voulue par la volonté humaine par ceux qui ont le pouvoir de poser les lois. Les pouvoirs doivent respecter des principes mais sont indépendants des origines divines. L'affranchissement religieux de la pensée En effet, le développement du concept du droit naturel, se conçoit de moins en moins en référence à la loi naturelle. [...]
[...] Il est à la base de l'élaboration de politique sociale de l'Eglise. Né en Italie 1225 et mort en 1274. Il a enseigné à la Sorbonne. Il s'inspire d'Albert le Grand qui s'inspire aussi d'Aristote qui à l'époque était interdit par l'Eglise. Albert le Grand dit que seule l'expérience donne la certitude. Fond de conviction qui va inspirer Saint Thomas qui va former sa pensée dans cette somme théologique. Essentiel de la pensée Continuité entre la pensée ancienne mais aussi certaine rupture. [...]
[...] Il en résulte donc une relativisation du modèle de la Cité antique. La notion qu'il laisse, c'est le fait que les civilisations sont précaires/mortelles. Mais il indique que la fin des civilisations n'est pas la fin du monde. La valeur de la cité est surdéterminée par la valeur que les hommes vont lui donner Ce sont les hommes qui font la cité, pas la nature ni les dieux ni le destin. Et l'Homme passe donc peu à peu au 1er plan sur le plan politique. [...]
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