Massacre de St Barthélémy, thèses monarchomaques, constitutionnalisme, ultra-protestant, Jean Bodin, - Théodore de Bèze, roi garant de la paix, guerres de religions
Le contexte est celui de la seconde moitié du 16° siècle. La France est en état de guerre civile et religieuse : ce sont les guerres de religions. Ces guerres sont aux nombres de 8 au 16° et le point culminant de ces guerres est, 24 aout 1572, l'évènement de St Barthélémy : « l'extermination de la minorité » protestante 20000 environs. Trois camps se mettent alors en place
[...] Jean Bodin, la souveraineté monarchique à l'heure du tyrannicide Le contexte est celui de la seconde moitié du siècle. La France est en état de guerre civile et religieuse : ce sont les guerres de religions. Ces guerres sont aux nombres de 8 au et le point culminant de ces guerres est aout 1572, l'évènement de St Barthélémy : l'extermination de la minorité protestante 20000 environs. Trois camps se mettent alors en place : - Les ultra catholiques : les personnes qui considèrent qu'il faut exterminer la minorité protestante, que la France est catholique et qu'ils vont réussir à imposer une loi qui dit que le roi doit être catholique. [...]
[...] Les parlements, institution, ont pour origine la cour du roi partagé au en 2 institutions. A partir d'un élément de droit, il tire une argumentation politique. Les rois en France sont devenus tyrans parce qu'ils devaient partager le pouvoir avec les parlements or, les parlements n'ont plus que le pouvoir d‘enregistrer la loi et la critiquer alors qu'ils devraient y participer, la créer. De ce fait, la monarchie est devenue tyrannique. Le roi n'est plus un roi tempérer car il gouverne seul. Cet argument a retenti au sein des parlementaires tant protestants que catholiques. [...]
[...] Au niveau politique, il doit respecter la propriété de ses sujets car cela est considéré comme sacré et tant qu'ils ne peuvent porter atteinte à la propriété privée qui est un droit naturelle, il est un bon roi. Puis, toujours politiquement, il ne décide pas seul des impôts, donc par nature, il n'est pas tyran s'il n'impose pas l'impôt. Dernier argument : le roi respecte une tradition : la monarchie tempérée, un roi doit donc continuer à la tempérée. Le roi en France parce qu'il exerce la souveraineté pourrait exercer seul et sans partage. Il doit donc respecter le droit à la critique des parlements et de réunir les états généraux. [...]
[...] La France est dirigé par une monarchie, elle a à sa tête un roi. Ce roi exerce la souveraineté et on doit absolument le respecter pour cela. Le roi en France n'est absolument pas un tyran, il s'entoure de conseillers, respecte le bien commun, à des limites, demande l'avis des conseillers. La France est, et est la seule, donc dans un système d'équilibre et non de tyrannie qui est le meilleur régime. Le roi est donc le garant de la paix et va apporter la paix. [...]
[...] Le roi est détenteur de la souveraineté et il l'exerce : il y a donc un état, un état souverain et cette souveraineté de l'état est exercé par le roi. L'Etat est donc au-dessus du roi. Pour donner du poids à son argumentation, il va expliquer que l'on obéit à un état souverain parce qu'il a les marques de la souveraineté et le roi de la même manière doit posséder des attributs de la souveraineté, ce sont les droits régaliens ( : droit du roi) : - Le droit de faire la loi : il a seul le droit de faire la loi, les magistrats revendique alors un pouvoir législatif qu'il possède en parti mais ils n'ont pas le pouvoir de faire la loi, ils n'ont que le pouvoir de la voter et la critiquer. [...]
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