institutions sociales, ancienne, France, période franque, Révolution
La société est un corps dans la composition duquel interviennent toutes une série de facteurs (économiques, culturel, politique…). Les mutations économiques, sociales et culturelles. Tous ces éléments sont liés. Au Moyen Age comme dans certaines sociétés à l'heure actuelle, l'argent ne joue pas un rôle essentiel. L'histoire sociale est lé à l'histoire des mentalités et de l'économie. La condition des personnes au Moyen Age ne s'accommode pas ave l'histoire des fortunes. Il faut tenir compte de l'image que les individus de groupe se font de leurs conditions économiques : celle-ci est conditionnée par des croyances, des valeurs, des mythes reconnus dans une société. L'Eglise a façonné une réalité plus forte que les réalités économiques (« Dieu est l'argent »). La période étudiée est du Vème au XVIIIème. Cette période est découpée en trois : la période franque, le Moyen Age et l'Ancien régime. Le XII siècle marque un tournant dans l'évolution de la société médiévale les groupe humain sont réduit jusqu'à ce siècle. Les hommes vivent dans une autarcie presque complète. A partir de ce XIIème, la population, les villes et les campagnes se développent. La société du XIIème siècle, se distingue nettement de celle des VIIème et IXème siècles. Dans une première partie (du Vème au XIIème siècle nous allons assister à la naissance d'une nouvelle société issu de deux civilisations (la romaine et la germanique), c'est à cette époque que l'Eglise va mettre en forme une représentation globale de la société composée d'ordre. Dans la seconde partie (du XIIème au XVème) nous verrons comment ce système qui se voulait immuable parce que conforme à un projet divin : accélération dès la fin du XI de l'essor économique et en particulier l'essor agricole. Tout va s'ordonner autour de la ville. Avec ces transformations on aurait pu penser que c'était la fin des trois ordres. Mais trois ordres maintenus en contradiction avec la réalité sociale et classification dans le code.
[...] Ces élites qui sont ainsi concerné par la vassalité ne forment pas un groupe homogène mais elles partagent un certain nombre de caractères qui les isolent, les séparent des autres laïcs. Ces élites échappent aux charges pesant sur les paysans car le vassal ne doit à son seigneur qu'un service honorable (issu du contrat vassalique) librement consenti et qui n'a rien à voir avec l'assujettissement brutal des rustres, ruraux. Ces élites, ayant pour fonction de combattre, exercent aussi en commun la division politique et les pouvoir de commandement. [...]
[...] Puis, il y a un lien réel qui nait de la concession d'un fief. Ce terme de fief a connu une évolution dans son sens. Il qualifie d'abord la concession d'un bien par un seigneur à son vassal à charge de services nobles puis ce fief va s'appliquer à l'objet-même de la concession : la terre. Dés le début du 11ème siècle, l'entrée en vassalité s'accompagne systématiquement de la concession d'un fief par le seigneur à son vassal et ce rôle joué par le fief (qui va être toujours plus important) témoigne bien de l'évolution du régime féodal. [...]
[...] Dans certaines villes, les bourgeois pourront former une association contre le seigneur, une conjuration, une commune unissant ses membres contre l'autorité seigneuriale par serment. La remise en question du système seigneurial Dans le système seigneurial, la valeur sociale importante est la terre. Tout est construit autour des rapports nés autour de la possession de la terre qu'il s'agisse du vassal ou du seigneur. Dans les villes, c'est l'argent, la propriété mobilière et non plus la propriété foncière ou immobilière comme dans la seigneurie. [...]
[...] Cet arbitraire est néanmoins en perte de vitesse car dès le début du XIIe siècle, on verra des serfs obtenir des abonnements d'impôt C'est-à-dire une fixation du montant et de la fréquence des impôts et notamment de la Taille. Le serf est également frappé de charges et d'incapacités spécifiques qui épargnent le roturier. Le chevage Le chevage frappait tous les sujets du seigneur et se limite dorénavant aux serfs. Il devient une redevance représentative du servage. Il s'agit d'une redevance fixe dont le montant varie entre 1 et 4 derniers. [...]
[...] Le second comporte deux obligations différentes : Venir au tribunal du seigneur pour y siéger comme juge Pour y être jugé par ses pairs. Il s'agit en fait des deux aspects d'une seule institution qui repose sur une idée fonctionnelle que le vassal doit participer à toutes les délibérations à chaque fois que le seigneur le convoque. En matière politique Le seigneur va consulter ses vassaux avant toute décision importante. Par exemple, l'entrée en guerre et la paix, le mariage des enfants du seigneur, concession d'un fief qui entraîne le recrutement d'un vassal, et dans les grandes seigneuries quand le seigneur prend une mesure que l'on qualifiera de législative, on va convoquer ses vassaux pour en discuter les termes de la décision mais aussi pour leur notifier la décision. [...]
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