Histoire de la justice, justice de l'antiquité, justices médiévales, justice contemporaine, loi du Talion
Avec la naissance de l'écriture, autour de 3000 avant JC, il y a des traces qui nous permettent d'étudier la justice au plan institutionnel. Il existe des documents entre 2000 et 1500 avant JC, la civilisation mésopotamienne est assez développé pour avoir rédigé un certain nombre de Codes (Hammourabi en -1650). La Mésopotamie ancienne ne connaît pas de termes pour désigner les crimes, les délits, les infractions. On parlera de vol, d'assassinat…On remarque l'abondance des punitions collectives, car la justice est rendue par le roi, qui tien son pouvoir des dieux, et les dieux ne se contentent pas d'un seul coupable. La justice mésopotamienne est assez violente. On remarque cependant une volonté d'être rationnelle et d'être juste. On remarque que les codes sont des textes composés d'une colonne où sont posés des problèmes juridiques concrets. A coter, on posera plusieurs réponses possibles. La justice en Mésopotamie tien compte des circonstances de l'acte, de la nature et des positions sociales de ceux qui ont commis l'acte (homme libre ou esclave ?). On remarque également la dureté des châtiments (mutilation…). La loi du Talion est une limite de cette justice (œil pour œil, dent pour dent) : les peines sont équilibrées aux actes commis. Ainsi, on essaye de prendre la mesure des choses : la justice est mesurée en Mésopotamie.
La justice étant rendue au nom des dieux et par les dieux, elle ne peut être que juste. Ainsi, la justice à une dimension religieuse. Et jusqu'environ 1800, la justice est toujours rendue au nom d'un être supérieur (soit environ 50 siècles).
[...] Si il y un problème entre deux clans, la vengeance s'applique (loi du talion qui vient de tallis qui signifie tels que). Les romains se sont rendu compte de la limite du système car la vengeance appel la vengeance. Ils ont décidé de conserver la vengeance mais de l'encadrer avec une justice plus douce, fondé sur la composition pécuniaire. Ainsi chaque personne à un prix. Jusqu'au 3ème s avant JC la justice privée est reconnue comme un droit auquel les familles ont droit. Mais très vite adoucis par l'argent. [...]
[...] Ces modes de preuves sont qualifiés d'« irrationnels On fait prêter serment à l'accusé de prouver son innocence. Ensuite, il y a des ordalies (on fait appel à l'intervention divine pour désigner le coupable ou l'innocent). L'ordalie la plus utilisée est l'épreuve du feu (brasier de pierres chaudes et si la personne brule, elle sera jugée coupable). Ensuite, il y a l'épreuve de l'eau (pied et point lié, si on coule, la situation est normale et on est innocent, si on remonte, Dieu nous désigne comme coupable)). Ces deux formes d'ordalie seront utilisées jusqu'au 15eS. [...]
[...] Le roi ne peut pas supprimer ces justices. Pour les atténués, il va les intégrés à sa justice souveraine. A partir du 13e les juges seigneuriaux ne rendent plus la justice au nom de leur seigneur mais au nom du roi. En plus de les intégrés, le seigneur va contrôler les justices seigneuriales. Pour ce faire, les juristes au service du roi vont réinventer la procédure d'appel. Cela signifie qu'à partir du 13e les justiciables pourront contester les décisions de leur seigneur devant une juridiction royale. [...]
[...] Il critiquait la torture judiciaire. Cependant, si on était un homme physiquement et psychologiquement et être coupable mais avouer, et au contraire être faible et innocent mais avouer. Cependant, dans le DP d'ancien régime, l'aveu sous la torture doit être librement redit hors de la torture. Pour la punition doit servir à quelque chose et doit servir à la société (TIG). III : une certaine réforme de la justice à l'époque des Lumières. On peut dire qu'à la suite de Montesquieu et de Beccaria, il va y avoir beaucoup de critiques qui vont venir de l'encyclopédie, de Voltaire, d'avocat. [...]
[...] Il n'y avait pas de condition de croyance. Cela ne concerne qu'une certaine catégorie de juges car tous les juges ne sont pas élus. Cela ne concerne pas les représentants du ministère public (ceux là sont nommés par l'AN). Les procureurs ne sont plus les procureurs du roi mais seront nommés les commissaires du roi et ensuite les accusateurs publics Une nouvelle justice civile Contrairement à l'ancien régime, la révolution va établir une distinction entre le civil et le pénal. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture