Institutions publiques de l'Antiquité, institutions originelles de la cité, Sparte, Athènes, démos souverain, impérialisme
La Grèce c'est la mer et des montagnes, qui se jettent dans la mer. La Grèce ce sont des rochers, des pierres, une terre qui n'est pas très riche. La Grèce est le sud de l'Italie. La grande Grèce correspond à un univers géographique plus grand que la Grèce actuelle. Le peuplement de ces territoires s'est réalisé en plusieurs vagues. Des vagues de peuples d'origine indo-européenne. Ce qui caractérise le monde grec ce n'est pas un territoire, c'est plutôt une langue, une culture, et un mode de vie en société. Ce qui caractérise politiquement les Grecs, c'est le choix du modèle de la cité (polis). Ce mode de vie en cité les caractérise tellement bien que pour les Grecs, tous les peuples qui ne vivent pas en cité ont des barbares.
[...] Puisque Clisthène fait entrer le démos dans son hétairia. Les citoyens sont enroler parmi les soutients politiques et militaires de Clisthène. Pour se maintenir au pouvoir Clithène doit péréniser son alliance avec le Démos, avecl'ensemble des citoyens. Et pour ce faire, il doit imaginer des institutions qui vont donner l'essentiel du pouvoir au Démos. Cette réforme institutionnelle implique de s'attaquer aux derniers privilèges aristocratiques, qui tiennent au fait que les eupatrides sont au centre d'un réseau clanique ( de clans) à la décence familiale et religieuse. [...]
[...] Au début du 8e s av JC un monarque qui n'est pas absolu dirige la cité, au 6e s av JC se sera un collège de magistrat qui prendra en main le destin collectif des citoyens. A. LA SOUVERAINETE RELATIVE DU ROI HOMERIQUE Le pouvoir du roi s'explique par son ascendance divine, les rois grecs ont tous pour ancêtres un dieu. Achille et Ulysse sont les fils de Zeus, par exemple. Ajac lui, descend d'Apollon. Leur pouvoir n'est pas divin mais pour gouverner ils ont besoin en permanence de s'assurer que les dieux bénissent leur gouvernement. [...]
[...] On assiste à la naissance de véritable professionnels de l'accusation et de la dénonciation qu'on appelait les Sycophantes. L'activité est dangereuse car les athéniens pratiquent la rétorsion de peine, le dénonciateur peut encourir la peine encouru par celui qu'il avait dénoncé quant moins d'1/5 des juges ont été convaincus par sa dénonciation. Même si l'accusation appartient aux citoyens, les magistrats interviennent dans la procédure, au stade de l'instruction préparatoire, en principe, ce sot les archontes qui jouent le rôle de magistrats instructeurs. [...]
[...] Solon est vraiment le défenseur d'une conceptino aristocratique de la politique et cette conception qui repose sur le mérite n'exclue pas que les citoyens qui composent le Démos (le peuple) puissent exercer ensemble certaines responsabilités mesurées à leurs capacités. Solon va donc permettre à tous les citoyens qu'ils soient ou non propriétaires terriens, endettés, de participer à l'Ecclesia, c'est- à-dire à l'assemblée des citoyens. Cependant cette participation de tous les citoyens tels qu'ils soient à certaines décisions politiques va être contre balancé par l'organisation censitaire du Démos. [...]
[...] Mais ce pouvoir il faut le protéger, et donc instituer au profit du Démos une mesure d'autodéfense contre les ambitions tyranniques d'un citoyens. Ce pouvoir il faut aussi qu'il puisse être exercé par tous citoyens quelques soient ses revenus. A. UNE MESURE D'AUTO DEFENSE : L'OSTRACISME L'ostracisme est une décision discrétionaire de l'Ecclésia par laquelle les citoyens éxilent pour une durée de 10 ans un autre citoyen qu'ils estiment dangereux. Ce n'est pas un jugement pénal, c'est une simple mesure de protection. [...]
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