L'histoire des institutions publiques de l'Antiquité - expérience institutionnelle et démocratique

Thèmes abordés

HISTOIREINSTITUTIONSCITE

Résumé du document

L'Antiquité est la première des époques de l'Histoire. Pour une civilisation, l'Antiquité commence avec le développement ou l'adoption de l'écriture. Le passage à l'Antiquité s'est donc produit à différentes périodes pour les différents peuples. L'Antiquité suit la période de la Préhistoire, ou celle de la Protohistoire.

De la même manière, l'Antiquité se termine à différentes dates pour différentes régions du monde, et précède le Moyen Âge ou l'Époque moderne, selon la civilisation.

En histoire européenne, l'Antiquité désigne la période des civilisations de l'écriture autour de la Méditerranée et au Moyen-Orient, après la Préhistoire, et avant le Moyen Âge. La majorité des historiens estime que l'Antiquité y commence au IVe millénaire avant notre ère (-3500, -3000 avant J.C.) avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie et en Égypte, et voit sa fin durant les grandes migrations eurasiennes autour du Ve siècle (300 à 600). La date symbolique est relative à une civilisation ou une nation, la déposition du dernier empereur romain d'Occident en 476 est un repère conventionnel pour l'Europe occidentale, mais d'autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique. Dans une approche eurocentriste, l'Antiquité est souvent réduite à l'Antiquité greco-romaine dite antiquité classique.

Dans les Amériques, l'Antiquité est associée aux civilisations précolombiennes, si bien qu'elle commence vers 1200 avant notre ère avec l'invention du système d'écriture pictogrammes-idéogrammes par les Olmèques[1], et s'achève au début du XVIe siècle avec l'arrivée des Européens, donc suivie directement par l'Époque moderne (pas de Moyen Âge).

En Asie, la période se termine à peu près vers l'an -200, avec la Dynastie Qin qui inaugure la période impériale en Chine, et le début de la dynastie Chola en Inde.

La discipline qui étudie les civilisations antiques est l'Histoire ancienne, celle qui étudie les civilisations protohistoriques est la Protohistoire.

Extraits

[...] Tous les membres de la gents portent le même nomen gentilisius. Et tous les gentilices et bien vouent un culte à leur dieu tutélaire et dans la gents Julia c'est Apollon. À ces gents appartiennent tous les membres des familles qui la composent mais aussi un certain nombre d'associés qui sont d'abord les esclaves ensuite il y a les clients qui sont des hommes libres qui n'appartiennent par la naissance à aucune gents mais qui se mettent au service d'une gents particulière en contrepartie d'une protection et d'un certain revenu. [...]

[...] Ce désintérêt pour la politique entraine donc un dévoilement . Le dévoilement des institutions démocratiques Alors la nullité des élites comme celles d'ailleurs de la masse des citoyens, cette nullité ne permet plus à la Cité et bien de se proposer une véritable ambition collective qui donc serait susceptible de transcender la satisfaction des égoïstes. Bien sûr en 377 et 355 avant Athènes va chercher à renouer avec sa vocation hégémonique, impérialiste mais plus vraiment pour diffuser le modèle démocratique mais plutôt pour organiser le pillage de ses alliés qui financera tout simplement la vie démocratique. [...]

[...] Et bien le vote dans les comices centuriates se fait par centuries, une centurie équivaut à une voix or le nombre de citoyens par centurie varie. Les centuries de citoyens riches sont moins nombreuses que les centuries de citoyens plus pauvres. Conséquences, les citoyens riches ont un poids politique plus important, cette idée là, ce principe politique consistant à proportionner les responsabilités politiques en fonction de la richesse n'est jamais qu'une imitation, une reprise des réformes de Solon. L'organisation du Populus et des comices centuriates cherche à imposer une organisation laissant moins de prise à la noblesse . [...]

[...] Ces Génés se considèrent donc comme des eupatrides, des bien nés ce qui justifie leur domination sur la Cité, ils imposent donc que tous les archontes soient des eupatrides or quand un archonte sort de charge et bien il est appelé à siéger dans un conseil qui a remplacé l'ancienne Boulê. À Athènes, ce conseil siège sur la colline de l'Ares qui s'appellera donc l'Aréopage. Conséquences, le collège des magistrats et l'aréopage sont des institutions aristocratiques qui vont accaparer le pouvoir dans la Cité en marginalisant le Laos c'est à dire le peuple. La marginalisation du Laos Depuis les origines, existe dans chaque Cité une agora c'est à dire une grande place où se réunit le Laos, l'assemblée des citoyens. [...]

[...] Conséquence, le roi ne connaitra que des crimes les plus graves c'est à dire ceux qui menacent la cohésion de la fédération latine. Parmi les crimes les plus graves il y a le parisidium, le deuxième c'est perduellio qui est la trahison qui est une infraction à un serment qui peut entrainer, attirer sur la fédération la malédiction des dieux. L'autre fonction du roi est une fonction militaire et à Rome comme en Grèce la révolution hoplitique va avoir des conséquences institutionnelles. [...]