Enseignements, politiques, juridiques, origines grecques, droits fondamentaux
Ici, il s'agit d'Histoire, d'institutions révolues mais qui sont aussi le produit d'une pensée qui a survécu dans l'Histoire en dépit de vicissitudes car elles ont été écrites et réécrites.
Ces traces sont restées enfouies, puis dans le Moyen Age ont les a découvertes. Le Moyen Age chrétien qui les travaillait comme sources hétérogènes. Son génie fut de fusionner ces sources.
[...] Le nomos c'est une question d'ordre des choses, l'économie. Oikos la maison. Le logos au sens de discours. D'abord ce sont des paroles, elles sont censées obéir à un sens donc être imbibées de raison. La raison c'est la police du discours. Dans le discours il y a déjà une part de raison. La loi ainsi conçue comme logos va revêtir une force considérable. Elle va obéir à ces objectivités normatives. Il existe des données d'ordre objectives capable de conférer à la loi une autorité. [...]
[...] Elle implique l'égalité des droits des citoyens. Mais cette conception de la liberté n'est pas égalitariste. Cette égalité de droits ne cherche pas à étouffer la différence factuelle. Cette différence factuelle peut donc influencer l'accès aux fonctions politiques. Plus encore, cette égalité fondamentale des citoyens, n'excluait pas que cette Cité puissent comporter une aristocratie – Basileus, le Roi Il exerce un fonction, une magistrature alors que le tyran exerce des pouvoirs des pouvoirs personnels. Mais cette démocratie n'est pas pour autant à l'abri de certains vices, corruption. [...]
[...] Vieilles idées qui devraient encore prévaloir aujourd'hui selon laquelle les lois écrites doivent respecter des lois non écrites sauf à être frappées d'illégitimité : C'est bien une norme non écrite qu'Antigone va invoquer contre Créon pour défendre son frère pourtant coupable de trahison. Au nom d'une loi non écrite qui veut qu'on fasse une sépulture décente au défunt, elle va désobéir à une loi positive pour obéir à une loi morale. « J'ai désobéi à ta loi car ce n'est pas Zeus qui l'avait proclamée Loi inébranlable des dieux dont nul sait ». Aristote dira pour sa part aussi la justice dépasse la loi écrite. [...]
[...] Cette loi peut imposer des devoirs au roi lui-même. Les soldats d'Agamemnon lui imposaient de sacrifier sa fille Iphigénie au nom de règles non écrites : Lois qui présentent une supériorité sur cette loi non écrite. Cette loi naturelle et cette dualité va persister dans toute l'histoire, elle va permettre de résister à l'oppression, et d'invoquer l'illégalité de la loi elle-même. L'époque romaine va adopter une définition très différente : la loi n'est pas dans le droit mais dans la justice. Le droit c'est ce qui est juste. [...]
[...] La liberté de parole et l'égalité de parole n'interdit pas qu'on laisse place à l'art de l'argumentation. Les sophistes ont fini par donner un caractère très dégradé de ces lois – déterminés par l'habilité, intérêt, force La loi au sein de la cité Grecque (athénienne) La littérature grecque, a essayé constamment d'établir une différence entre la démocratie et la tyrannie. Elle s'est attachée à démontrée la supériorité du tyran qui gouverne par coercition. La notion juridique de loi telle qu'on l'a connait dans l'Occident aujourd'hui, nous provient directement de la manière dont les grecs la pensaient en la distinguant des lois physiques, morales, divines Echilles condamnait le règle de Zeus qui régit le destin – lui reproche de gouverner avec ses propres lois droit subjectif, arbitraire et le maitre de ces lois, n'en livre pas la clé. [...]
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