Dogme de l'absolutisme royal, Jean Bodin, royaume de France, roi, théorie du droit divin
Le roi qui est roi de par Dieu doit respecter la loi divine et morale naturelle. Il reconnaît qu'il est lié par les lois fondamentales du royaume. Ainsi, il s'est engagé par des serments précis le jour de son sacre :
> sauvegarder la liberté de l'Eglise
> sauvegarder la situation traditionnelle des Etats
> faire à tous bonne justice
Il n'est donc ni un tyran ni un despote, mais, seul, il représente le bien commun de tout le royaume au-dessus des ordres, des pays, des corps, comme au-dessus des simples particuliers.
Ainsi, il n'est donc soumis dans l'exercice de son pouvoir à aucun contrôle positif et il jouit pour promouvoir ce bien commun de moyens d'action illimités.
L'absence de contrôle, c'est la définition même de l'absolutisme. Le qualificatif « absolu » dérive du verbe « absorvere » dont le sens le plus répandu est « dégagé ». Le mot « absolu » signifie alors indépendant et libre. C'est ce sens que les juristes, à partir du 16e siècle, attachaient au terme.
[...] Elle est une borne et un frein de la souveraineté de la République. > droit gouvernement : cela implique que l'autorité agisse conformément à la loi de Dieu et de la nature. > de ce qui leur est commun : Bodin maintien ainsi la notion fondamentale de propriété privée mais l'essentiel de la définition est avec puissance souveraine Dans ce cas, c'est la majesté au sens romain du terme qui est définie. Conséquence : le caractère de la souveraineté n'admet pas de limites car : > elle est perpétuelle car inhérente à la continuité de l'Etat > elle est absolue parce qu'il n'y a de pas de partage avec les Parlements ni avec les Etats-généraux. [...]
[...] Attention, la monarchie de Bodin est absolue, mais elle ne doit pas être arbitraire : c'est la monarchie légitime, c'est à dire que le roi ne peut aller à l'encontre des lois divines et humaines. Il ne peut ni rogner les lois fondamentales ni aliéner le domaine de l'Etat. Pourtant, des incohérences apparaissent, même s'il admet des freins à la souveraineté royale avec l'intervention possible des Etats-généraux, quant au consentement à l'impôt. Bodin admet que le roi peut outrepasser ses pouvoirs car il ne précise pas comment le roi pourra être contraint à respecter ces devoirs. B. [...]
[...] Dans le premier mémoire (novembre 1774), Turgot proposait de transférer la cérémonie de Reims à Paris. Dans le second (avril 1775), Turgot suggérait de modifier les formules des serments et surtout de supprimer la promesse d'exterminer les hérétiques. Mais Louis XVI a refusé. Et Turgot n'a pas insisté. [...]
[...] Exemple : François 1er a touché plus de 1000 malades en 1530. En 1613, à Pâques, Louis XIII touche plus de 1613 tuberculeux. En 1698, à la Pentecôte, Louis XIV en touche plus de 3000. Le roi majeur se fait sacré le plus tôt possible après son avènement, normalement, dans la cathédrale de Reims avec l'huile de la Sainte Ampoule que conserve l'Abbaye de Saint Rémi. En entrant dans la cathédrale, entourée des paires de France (les puissants seigneurs), il va prêter serment à l'Eglise, puis au peuple. [...]
[...] Et ce, car tous les gouvernements qui se sont succédés jusqu'à Louis XIV se sont confrontés à des troubles civils. Dès lors, on assistera sur les éléments propres à exalter le statut et la mission du roi au près des peuples de France, au près du pape et des princes étrangers. Le sacre est donc un élément de la pacification. Il résulte directement de cette conception que le roi doit être, roi selon Dieu comme le dit le président de Paris, DE THOU, en 1569 à Charles IX. [...]
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