Droit, directoire exécutif de 1798, Barras, prendre Berne en étaux, général Brune, Schauenburg, Fribourg
Ce texte est une source directe de droit. L'auteur, c'est le directoire, donc le gouvernement Français. Le président à l'époque du territoire, c'est Barras.
Contexte : l'invasion du pays de Vaud par les troupes françaises, événement totalement ignoré à Paris.
Il a pour but que l'on donne des instructions au général, c'est Brune qui donne ses instructions, l'idée, c'est le principe de respecter le territoire suisse.
L'idée c'est de prendre Berne en étaux, une armée venant du Nord, une armée venant de l'ouest. Dans les instructions, on voit encore le fait qu'il doit rester en contacte avec Schauenburg et de rester en contacte avec les autres généraux.
[...] Les troupes suisses ne vont pas réagir au début, mais seulement au dernier moment. Au fond, les français savent qu'ils vont tout faire pour créer un casus belli qui. C'est une sorte d'ultimatum, mais il y a une condition. Si Berne démocratise les institutions, il n'y a pas leu d'envahir. Dernière page de l'annexe, l'idée c'est que l'on envahit. Si le pouvoir bernois applique/ décrète l'égalité politique et mets sur pied une constituante qui révise la constitution semblable à celle faite par Ochs à Paris, la France n'a aucune raison de poursuivre son avancée. [...]
[...] Le 2 mars 1798, à l'issu de l'attaque de la France, Soleure et Fribourg disparaissent. Le gouvernement bernois décide alors enfin de passer à l'attaque. Si les troupes bernoises sont victorieuses en repoussant la division Brune, en revanche les forces de Schauenburg descendent sur Berne et entre dans la ville le 5 mars 1798. Force oblige la capitulation de la ville. Les forces bernoises qui repoussaient la division Brune du coté de Fribourg se voient stoppées dans leur attaque du fait de la capitulation de Berne. [...]
[...] La division du général Menard est dans un état de total dénuement. Le général Brune, qui reprend le commandement, s'en rend compte, il n'y a ni cavalerie ni artillerie. Brune ne veut rien risquer, il attend alors les renforts, notamment ceux qui arrivent du Nord sous la conduite de Schauenburg. Entre temps, il négocie avec les autorités bernoises. Brunes a bon espoir d'arriver aux objectifs imposés par le gouvernement français, d'accéder à l'ultimatum imposé par la France, c'est l'adoption de la constitution. [...]
[...] Le directoire a envie d'en finir avec la Suisse. D'un autre côté, les idées de la révolution vont gagner les gouvernements des états confédérés et alliés. Les troupes françaises sont dans le pays de Vaud et un autre détachement avance sa progression sur Berne. Autre contexte, la révision des institutions dans les cantons. Fin janvier-début février 1798, Berne Fribourg, Lucerne et Zurich réforment leurs institutions en y introduisant l'égalité politique. Ces changement favorisent, notamment à Berne, le parti favorable à la paix, qui lui veut négocier l'occupant bernois qui occupe le territoire vaudois, et écarte le parti de la guerre qui veut en découdre avec la France. [...]
[...] C'est un officier énergique, mais cette énergie qu'il développe, cette efficacité de commandement, est sans cesse mise à mal par l'ingérence du gouvernement bernois et de son conseil de guerre. Le conseil de guerre intervient sans cesse dans les directives et dans le domaine de compétences des forces bernoises. Il intervient dans la disposition des troupes, soit en constituant ou en défaisant des compagnies, soit en imposant des déplacements inutiles, ce qui fatigue les soldats. Cela met à mal la confiance qu'on ces soldats, armée de milice, dans la valeur de leurs officiers. [...]
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