histoire du droit, antériorité des institutions politiques et sociales africaines, Etat centralisé, administration centralisée, politique locale, monarchie, pharaon, tribunal divin, Afrique
Toute société humaine produit du Droit et crée des institutions absolument nécessaire à son épanouissement c'est-à-dire sa pérennité et son développement. Ainsi chaque société humaine même très élémentairement élaborée, achevée produit son Droit et ses institutions indispensables à son ordre interne ainsi qu'à sa projection dans le temps et dans l'espace et par conséquent chaque société humaine constituée construit son histoire et devient histoire. C'est là une manière de dire que l'histoire du droit et des institutions en Afrique noire doit remonter au delà de la colonisation , au delà de la traite négriére , du commerce transsaharien pour voir comment chez nous nos ancêtres proches et lointains ont imaginé la prospérité, le mariage, la famille et la société, comment ils ont imaginé le gouvernement et l'Etat ainsi que les règles du commerce mais aussi comment ces ancêtres se sont imaginés en tant qu'acteurs agissant avec d'autres c'est pourquoi il nous faut remonter jusqu'en Egypte pharaonique c'est-à-dire jusqu'au tour de l'an 3500 avant JC voire plus loin pour constater qu'avant que les Etats développés des 20 et 21e siècles ne fussent l'Afrique institutionnel était, pour constater qu'avant que la France, l'Angleterre, l'Espagne, la Belgique ne fussent ,la vallée du Nil était un espace organisé à partir duquel se sont développé des Etats prospères capables d'inventer la modernité, capable de créer la civilisation.
[...] Avait-elle couvert des institutions judiciaires injustices. ? En tout cas il y avait dans l'au-delà dans la pensée égyptienne un tribunal présidé par OSIRIS et qui comprenait 42 juges. Comme si chaque parcelle du territoire égyptien se retrouver parti prenante du procès de la gestion pharaonique. Si l'évolution était concluante, l'âme du pharaon déclaré juste obtenait la liberté d'en créer et d'en sortir c'est-à-dire de voyage entre le monde visible et invisible. SI par contre l'évolution était négative, l'âme du pharaon déclaré injuste était condamnée à l'errance éternelle sans pouvoir, se fixant en tout cas sans retourner parmi les mortels. [...]
[...] Pendant la période intermédiaire des aristocraties locales ont conquis leur indépendance vis-à-vis du pharaon. Mais aussi les aristocraties militaires, bureaucratiques ou autres ont distendu leur obéissance au pharaon. Mais le plus caractéristique ce fut ce retour à l'émiettement politique. En effet les gouverneurs de province ont profité de toute faiblesse pharaonique, de toute domination pharaonique pour renforcer leur propre puissance et cela accomplie ils ont réussi à imposer au pouvoir central l'héritage de leur charge. Mais encore ils ont renoncé désormais à se faire enterrer dans la capitale au prés de leur souverain et maître. [...]
[...] Elle a ouvert la période de déclin définitif de l'Egypte. Elle a été suivie entre l'an 713 et 332 avant JC d'une tranche d'histoires que les historiens appelaient la BASSE EPOQUE. Il faut relever ici que malgré des conquêtes militaires importantes réussies par la 26e dynastie jusqu'à l'Euphrate vers les actuelles Irlande, Irak, malgré des explorations par terre vers l'intérieur du continent ainsi que voie maritime, le 1er millénaire avant JC présente pour l'Egypte une période de reflux pharaonique sévère. [...]
[...] Autrement dit plutôt que des relais, ces fonctionnaires ont pu reconstituer en obstacle entre le pouvoir central et les propres du territoire. Il reste en temps normal que les nomarques ont été la cheville ouvrière aussi bien de l'Etat que de l'économie pharaonique. Il faut souligner en effet qu'à l'origine c'est-à-dire au moment de la naissance de l'Etat pharaonique les nomarques ont été chargés de superviser les travaux de réalisation et d'entretien des ouvrages hydrauliques nécessaires à l'agriculture irriguée. Il s'est donc agit d'organiser la production économique locale et plus particulièrement la distribution des superficies cultivables. [...]
[...] C'était en effet le fondement de la délégation de souveraineté fait à HORUS le roi. Le concept de Mât avait pour effet d'imposer à la toute puissance pharaonique de s'employer à réaliser le bien, la réalité, la Justice autrement dit en tant que fils des Dieux leur héritier, leur continuateur, le pharaon égyptien devait abuser de garder le pouvoir, il ne devait pas opprimer la brimé de l'orphelin mais également il ne devait pas exproprier injustement mais encore en tant que chef de l'Etat, le souverain ne devait laisser les juges, les magistrats des tribunaux pharaoniques favoriser les plus riches, le souverain ne devait laisser les fonctionnaires abuser de la corvée et de l'impôt. [...]
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